Gaur (Bos gaurus)
Le gaur (Bos gaurus) est le plus grand bovidé sauvage au monde. Ce majestueux animal est principalement présent en Asie du Sud et du Sud-Est, dans des habitats variés allant des forêts tropicales aux prairies ouvertes. La Commission internationale de nomenclature zoologique (2003) a statué que le nom de cette espèce sauvage n'était pas invalide du fait qu'il était antérieur au nom basé sur la forme domestique. Par conséquent, l'IUCN considère l'espèce sauvage de gaur sous Bos gaurus, tout en désignant la forme domestique (Gayal) comme Bos frontalis. Le gaur est parfois appelé Bison d'Inde.

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Le gaur est l'un des plus grands animaux terrestres. Seul l'éléphant, le rhinocéros, l'hippopotame et la girafe le dépassent. Sur ces espèces, l'éléphant d'Asie et le rhinocéros indien sont sympatriques avec le gaur.
Il peut mesurer entre 2,5 et 3,3 mètres de long (sans la queue) et atteindre une hauteur de 1,65 à 2,2 mètres au garrot. Le poids des mâles adultes varie de 700 à 1 500 kg, tandis que les femelles sont légèrement plus petites, pesant entre 400 et 1 000 kg. Cette différence de taille entre les sexes est un exemple de dimorphisme sexuel.
Sa robe est généralement brun foncé ou noir chez les mâles, tandis que les femelles et les jeunes arborent une teinte plus claire, souvent brun rougeâtre. Une caractéristique distinctive du gaur est la présence de pattes inférieures blanches ou jaunâtres, ce qui lui donne l’apparence de porter des "chaussettes" contrastant avec le reste du pelage.
Les gaurs possèdent une bosse musculaire bien développée au-dessus des épaules, particulièrement marquée chez les mâles adultes. Leur tête massive est ornée de cornes recourbées vers l’intérieur et légèrement vers l’arrière. Celles-ci sont présentes chez les deux sexes, mais celles des mâles sont généralement plus épaisses et plus robustes. Les cornes, qui peuvent atteindre jusqu’à 115 cm de longueur, sont utilisées à la fois pour se défendre contre les prédateurs et pour les combats entre mâles lors de la période de reproduction.
Les oreilles du gaur sont larges et mobiles, adaptées à une perception fine des sons environnants, ce qui est crucial pour détecter les prédateurs. Ses yeux, bien que petits par rapport à sa taille, lui permettent de repérer les mouvements à distance.
Sa queue mesure entre 70 et 100 cm et se termine par une touffe de poils. Il l’utilise pour chasser les insectes et exprimer ses émotions, comme l’irritation ou l’excitation. Son cuir épais et sa peau robuste lui offrent une certaine protection contre les morsures d’insectes et les blessures superficielles.

Source: L'Univers fascinant des Animaux
Le gaur était autrefois présent dans toute l'Asie du Sud et du Sud-Est continentale et au Sri Lanka. Il est actuellement présent dans des zones dispersées dans les États de son aire de répartition suivants : Bhoutan, Cambodge, Chine, Inde, RDP lao, Malaisie (Malaisie péninsulaire uniquement), Myanmar, Népal, Thaïlande et Vietnam. Cependant, il est éteint au Sri Lanka et également, en tant qu'espèce résidente, apparemment au Bangladesh. L'espèce est maintenant sérieusement fragmentée dans son aire de répartition, et la répartition cartographiée est généralisée, en particulier en Inde, au Laos, au Myanmar, en Chine et en Malaisie. La forme domestiquée du gaur, le gayal, considérée par l'IUCN comme une espèce distincte (Bos frontalis), est présente dans certaines parties de l'Inde, de la Chine et du Myanmar sous forme d'animaux sauvages, semi-sauvages et domestiques. Cet animal est exclu des évaluations de la liste rouge pour le gaur.
Le gaur occupe divers habitats, allant des basses terres aux zones montagneuses (jusqu'à 2 800 m), bien qu'il préfère généralement les altitudes plus basses, en dessous de 381 m. Son habitat optimal inclut de grandes forêts relativement intactes, un terrain vallonné, une disponibilité en eau et un accès à une végétation variée. Cependant, la destruction des plaines pour l'agriculture et la pression humaine peuvent influencer sa répartition. Le gaur est présent dans divers types de forêts en Asie du Sud et du Sud-Est, mais il évite généralement les forêts denses et préfère les zones ouvertes ou mixtes. Sa densité varie selon la protection et les perturbations humaines, atteignant jusqu'à 50 individus par km². Il peut survivre dans des zones fragmentées, mais sa présence est limitée dans les régions soumises à une chasse intense.

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Le gaur est un herbivore strict qui se nourrit principalement de graminées, de feuilles, de jeunes pousses, d’écorces et de fruits tombés des arbres. Il privilégie les pâturages ouverts, les clairières et les lisières de forêts où l’herbe est abondante. Cependant, il s’aventure également dans les forêts denses à la recherche de feuillages nutritifs.
Son régime alimentaire varie en fonction des saisons et de la disponibilité des ressources. Pendant la saison des pluies, il consomme principalement des herbes fraîches et tendres, riches en nutriments et en eau. En saison sèche, lorsque l’herbe se fait plus rare, il se tourne vers les feuilles d’arbres et d’arbustes, ainsi que vers l’écorce et les branches qu’il peut broyer grâce à ses puissantes mâchoires.
Les gaurs sont capables de parcourir de longues distances pour trouver de la nourriture et de l’eau. Ils fréquentent souvent les points d’eau tôt le matin et en fin d’après-midi, évitant ainsi la chaleur écrasante du milieu de journée. Ils jouent un rôle écologique crucial en dispersant les graines et en façonnant la végétation locale grâce à leur régime alimentaire varié. Leur présence influence la composition des écosystèmes forestiers et des prairies où ils évoluent.

Source: L'Univers fascinant des Animaux
Le cycle reproductif du gaur est saisonnier dans certaines régions, bien qu’il puisse se reproduire toute l’année sous certaines latitudes. La période de rut se déroule principalement entre novembre et avril, coïncidant avec la saison sèche. Les mâles dominants entrent en compétition pour l’accès aux femelles en se livrant à des combats impressionnants, où ils s’affrontent en entrechoquant leurs cornes. Ces affrontements sont rarement mortels, mais ils peuvent causer des blessures sérieuses. Les mâles les plus imposants et les plus résistants obtiennent le privilège de s’accoupler avec plusieurs femelles.
Après l’accouplement, la gestation dure environ 270 à 280 jours, soit environ neuf mois. La femelle s’éloigne du troupeau peu avant la mise bas pour mettre son petit au monde dans un endroit sécurisé, généralement à l’abri des prédateurs dans une zone dense de végétation. Le gaur donne naissance à un seul veau, bien que des jumeaux puissent occasionnellement naître. À la naissance, le nouveau-né pèse entre 22 et 30 kg et arbore un pelage plus clair que celui des adultes. Il est capable de se lever et de marcher peu de temps après la naissance, ce qui est essentiel pour échapper aux prédateurs.
La mère veille attentivement sur son petit, l’allaitant pendant plusieurs mois tout en l’initiant progressivement à l’ingestion d’herbes et de feuillages. Le sevrage intervient entre six et neuf mois, mais le jeune reste proche de sa mère pendant au moins un an avant de devenir plus indépendant. Il atteint sa maturité sexuelle vers l'âge de 2 ou 3 ans. Les mâles quittent généralement le troupeau familial à l’adolescence pour mener une vie solitaire ou rejoindre des groupes de jeunes mâles, tandis que les femelles restent souvent dans le troupeau de leur mère.
L'espérance de vie du gaur varie selon qu'il vive à l'état sauvage ou en captivité. Dans la nature, la durée de vie moyenne d'un gaur est d’environ 20 à 25 ans. En captivité, il peut vivre jusqu’à 30 ans, voire un peu plus dans certains cas.

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Le gaur est un animal grégaire qui vit en troupeaux composés de 8 à 20 individus en moyenne, bien que certains groupes puissent être plus grands. Les troupeaux sont généralement dirigés par une femelle dominante, qui guide le groupe vers les meilleures zones de pâturage et les points d’eau. Les mâles adultes sont souvent solitaires ou forment de petits groupes, ne rejoignant les troupeaux que pendant la saison de reproduction. Toutefois, dans certaines régions, il est possible de voir des mâles en permanence intégrés à des groupes mixtes.
Le gaur est un bovidé plutôt discret, préférant éviter les confrontations directes avec les humains et les prédateurs. Il adopte une activité principalement diurne, bien que l’on observe une tendance au comportement nocturne dans les zones où la pression humaine est élevée.
Malgré sa nature pacifique, il peut devenir extrêmement agressif s’il se sent menacé. Lorsqu’il est confronté à un danger, il peut charger avec une puissance considérable, utilisant ses cornes comme armes redoutables. Les femelles sont particulièrement protectrices envers leurs petits et n’hésitent pas à faire face aux prédateurs pour défendre leur progéniture.
Les communications entre individus se font par des vocalisations, des postures corporelles et des marquages olfactifs. Ils émettent divers sons pour signaler une alerte, exprimer leur dominance ou appeler les autres membres du groupe. Le gaur marque aussi son territoire en frottant sa tête et ses cornes contre les arbres et en urinant sur certaines zones stratégiques.

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Le gaur, en raison de sa taille imposante et de sa puissance, a peu de prédateurs naturels. Cependant, certains grands carnivores peuvent s’attaquer aux jeunes, aux individus affaiblis ou isolés dont voici les principaux :
* Tigres : Le tigre est le seul grand carnivore capable d’abattre un gaur adulte en bonne santé, bien que cela reste rare. Ce félin attaque surtout les jeunes ou les individus malades. Il attaque par surprise, bondissant sur sa proie depuis des herbes hautes ou des fourrés.
* Lions d'Asie : Le lion d'Asie était autrefois un des prédateurs du gaur. Il pouvait s’attaquer aux jeunes en Inde, notamment lorsqu’il occupait des habitats plus variés. Cependant, il est aujourd’hui confiné dans le parc national de Gir, où il ne côtoie pas les gaurs. Il n’est donc plus un prédateur de cette espèce.
* Léopards : Le léopard est un chasseur opportuniste qui attaque principalement les jeunes gaurs. Il n'est pas de taille face aux adultes en raison de leur taille et de leur agressivité. Il préfère s’attaquer aux veaux, surtout lorsqu’ils s’éloignent du troupeau.
* Dholes : Le dhole est un animal social qui chasse en meute. Contrairement aux tigres qui attaquent seuls, les dholes épuisent leur proie en la poursuivant sur de longues distances. Ces canidés s’en prennent principalement aux jeunes ou aux individus affaiblis.
* Crocodiles marins : Le crocodile marin, le plus grand reptile du monde, peut attaquer un gaur lorsqu’il traverse une rivière. Il attrape ses proies par surprise et tente de les noyer. Ce crocodile vise principalement les jeunes, qui sont plus faciles à capturer. Il attaque rarement les adultes en raison de leur taille. Des cas d’attaques de crocodiles sur des gaurs ont été signalés en Inde et en Asie du Sud-Est, mais ils restent peu fréquents.

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Le gaur est menacé par des facteurs variés selon les régions d'Asie. En Asie du Sud-Est, notamment en Indochine, au Myanmar et au nord-est de l'Inde, la chasse et la destruction de l'habitat sont les principales causes du déclin des populations. Le commerce illégal des cornes et organes internes aggrave la situation. Au Cambodge, la fragmentation rapide des forêts et l'expansion humaine compromettent la survie de l'espèce. En Malaisie, la population décline rapidement en raison de la chasse intensive, y compris dans les zones protégées.
En Inde, le gaur souffre moins de la chasse grâce à une meilleure application des lois, mais il est affecté par la concurrence avec le bétail domestique, la conversion de l'habitat et les maladies transmises par le bétail. Certaines populations ont disparu localement, et la fragmentation de l'habitat limite leur expansion.
Dans l’ensemble de son aire de répartition, les maladies comme la fièvre aphteuse et la peste bovine constituent une menace sérieuse, tandis que le commerce international illégal pourrait s’étendre à d’autres pays. Le maintien de la protection et du financement des réserves naturelles est essentiel pour préserver cette espèce.

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Le gaur est considéré comme une espèce menacée. Il est inscrit dans la catégorie "Vulnérable" (VU) sur la Liste rouge de l'IUCN et en Annexe I de la CITES. Dans certaines régions d'Asie du Sud-Est, les populations sont très réduites ou ont disparu.
En Inde, notamment dans le sud et le centre du pays, le gaur est mieux protégé grâce à un réseau efficace de réserves fauniques. La réserve de biosphère de Nilgiri abrite environ 5 000 individus, constituant la plus grande population mondiale. Cependant, la conservation ciblée du gaur est limitée, et l'espèce bénéficie principalement des mesures de protection destinées à d'autres espèces, telles que le tigre et l'éléphant d'Asie. L'une des principales menaces pour le gaur est la compétition avec le bétail domestique pour le pâturage, ce qui réduit la densité des populations. Des programmes de surveillance existent dans certaines réserves telles que Mudumalai et Nagarahole. L'Inde a également éliminé la peste bovine, une maladie qui affectait auparavant le gaur.
Certaines initiatives de conservation, comme la relocalisation des communautés humaines hors des réserves, ont permis d'agrandir les habitats du gaur et de réduire la chasse et la compétition avec le bétail. Cela a notamment favorisé le rétablissement des populations dans certaines zones de l'Inde. Toutefois, le développement économique pourrait inciter de nouvelles migrations humaines, avec des impacts potentiels sur l'espèce.
En Asie du Sud-Est, la situation est plus critique. La déforestation, l'urbanisation et le commerce illégal d'espèces sauvages ont entraîné une réduction rapide des habitats du gaur. Bien que certaines populations subsistent au Cambodge, au Myanmar et en RDP lao, les zones protégées offrent souvent une protection inefficace. Toutefois, quelques réserves, comme Cat Tien au Vietnam et les sanctuaires de Huai Kha Khaeng et Thung Yai Naresuan en Thaïlande, ont enregistré des succès grâce à des mesures strictes de lutte contre le braconnage. Le "Complexe forestier occidental" en Thaïlande pourrait à terme abriter la plus grande population viable de gaurs en Asie du Sud-Est.
Au Cambodge, les priorités de conservation incluent le renforcement des efforts dans deux réserves, ainsi que dans les plaines du nord et les Cardamomes centrales. Au Vietnam, le parc de Cat Tien demeure la principale zone de conservation. En Thaïlande, la consolidation des parcs nationaux et la surveillance accrue sont essentielles. Le Myanmar dispose encore de vastes habitats favorables, notamment la vallée de Hukaung, mais les populations animales y sont en forte décline. La RDP lao pourrait théoriquement accueillir des initiatives de conservation, mais aucune mesure efficace n'y a encore été mise en place.
En Malaisie, il est essentiel de déterminer si une population viable subsiste. Si tel est le cas, il faudra renforcer la lutte contre le braconnage et le commerce illégal. Une surveillance 24h/24, comme celle mise en place en Thaïlande, pourrait être nécessaire. La Malaisie possède une population captive de gaurs dans la station de Jenderak, en vue d'une réintroduction potentielle.
Un autre axe de conservation repose sur la présence de gaurs en captivité. Cependant, la priorité reste la lutte contre le braconnage et l'amélioration de l'efficacité des aires protégées. Pour assurer la survie de l'espèce, les efforts doivent être renforcés en Asie du Sud-Est, où les menaces sont les plus grandes et où les initiatives de conservation sont les plus difficiles à mettre en place.
Enfin, la consolidation des zones protégées est essentielle pour freiner la fragmentation des populations de gaurs, notamment en Inde, au Népal et au Bhoutan. Cette stratégie pourrait aussi permettre le repeuplement du Bangladesh. Ainsi, malgré les nombreux défis, une gestion coordonnée entre les différents pays de l'aire de répartition est cruciale pour la préservation à long terme du gaur.

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Le gaur appartient à la famille des Bovidae, qui regroupe divers ruminants à cornes persistantes. Il fait partie de la sous-famille des Bovinae, laquelle inclut également les buffles, les yaks et les boeufs domestiques. Son genre, Bos, est partagé avec d'autres espèces comme l'auroch et le banteng.
Le gaur compte plusieurs sous-espèces, bien que leur classification ait parfois varié :
- Bos gaurus gaurus – Gaur indien (présent principalement en Inde, au Népal et au Bhoutan).
- Bos gaurus hubbacki – Gaur malaisien (présent en Malaisie et dans le sud de la Thaïlande).
- Bos gaurus laosiensis – Gaur d’Indochine (trouvé au Laos, au Vietnam, au Cambodge et en Thaïlande).
Certains auteurs incluaient également Bos gaurus readei (Birmanie) comme une sous-espèce distincte, mais cette classification est débattue.
Le gayal (Bos frontalis) est une forme domestiquée du gaur, élevée principalement dans le nord-est de l’Inde et certaines régions du Myanmar. Il présente des différences morphologiques avec son ancêtre sauvage, notamment une stature plus courte et des cornes moins imposantes.
Le statut exact du gayal reste sujet à débat. En effet, certains chercheurs le considèrent comme une simple variété domestiquée du gaur, ce qui en ferait une sous-espèce domestique. D’autres l’identifient comme une espèce distincte, Bos frontalis, en raison de ses différences morphologiques et comportementales. Toutefois, des études génétiques ont montré une forte similitude ADN entre le gaur et le gayal, confirmant leur parenté proche.
Des cas d’hybridation naturelle et contrôlée entre le gayal et le gaur ont été observés. Dans certaines régions où les deux bovins coexistent, les gayals domestiques s’accouplent occasionnellement avec des gaurs sauvages, donnant naissance à des hybrides plus grands et plus robustes.
Cette hybridation est parfois encouragée par les éleveurs pour améliorer la vigueur des troupeaux domestiques. Les hybrides conservent généralement certaines caractéristiques du gaur, comme une stature plus imposante et une plus grande résistance aux maladies. Cependant, ils restent plus faciles à manipuler que les gaurs sauvages.

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Nom commun | Gaur |
English name | Gaur Indian bison |
Español nombre | Gaur Bisonte de la India |
Règne | Animalia |
Embranchement | Chordata |
Sous-embranchement | Vertebrata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Theria |
Infra-classe | Eutheria |
Ordre | Artiodactyla |
Sous-ordre | Ruminantia |
Famille | Bovidae |
Sous-famille | Bovinae |
Genre | Bos |
Nom binominal | Bos gaurus |
Décrit par | Charles Hamilton Smith |
Date | 1827 |
Satut IUCN | ![]() |
* BantengBanteng (Bos javanicus)
* KoupreyKouprey (Bos sauveli)
Liste rouge IUCN des espèces menacées
Système d'information taxonomique intégré (ITIS)
L'Univers fascinant des Animaux - Fiche N°149
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