Mouflon d'Amérique (Ovis canadensis)
Le mouflon d'Amérique (Ovis canadensis), un mammifère appartenant à la famille des bovidés et au genre Ovis, est une espèce emblématique des montagnes d'Amérique du Nord. Réputé pour sa robustesse et ses impressionnantes cornes spiralées, cet ongulé occupe une place essentielle dans l’écosystème des régions montagneuses où il évolue. Le mâle porte de lourdes cornes recourbées d'où son nom anglais "Bighorn" signifiant grande corne. Le mouflon d'Amérique est également appelé Mouflon Pachycère, Mouflon canadien ou Mouflon Du Canada.
Crédit photo: Peter J. Carboni - Wikimedia Commons
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DESCRIPTION
Le mouflon d’Amérique est un animal au corps massif et musclé, parfaitement adapté aux conditions rudes des hautes montagnes. Il présente un dimorphisme sexuel marqué, les mâles (appelés béliers) étant nettement plus grands et plus imposants que les femelles (appelées brebis). Les béliers peuvent atteindre une hauteur au garrot de 90 à 105 cm et un poids allant de 75 à 140 kg, tandis que les brebis sont plus petites, pesant généralement entre 50 et 90 kg. Leur silhouette robuste est renforcée par un cou court et puissant, des épaules musclées et des membres solides qui leur permettent de se déplacer avec aisance sur les pentes rocheuses escarpées.
Leur pelage, dense et laineux en hiver, leur procure une isolation efficace contre le froid. Il varie du brun clair au brun foncé, avec une teinte plus pâle sur le ventre et les pattes. En été, leur fourrure s’éclaircit et devient plus courte. Une caractéristique notable est la tache blanche présente sur leur croupe, qui contraste avec le reste du corps et sert probablement de signal visuel au sein du troupeau.
L’élément distinctif du mouflon d’Amérique réside dans ses cornes massives, particulièrement chez les mâles. Celles-ci poussent tout au long de leur vie et peuvent atteindre une longueur de 1 m et un poids de 14 kg chez les individus les plus âgés. Elles sont courbées vers l’arrière en une spirale impressionnante et servent à la fois d’arme lors des combats entre mâles et de symbole de dominance. Les femelles possèdent également des cornes, mais elles sont plus courtes et plus fines, souvent droites ou légèrement incurvées.
L’adaptation morphologique du mouflon à son habitat inclut également des sabots spécialisés. Dotés d’une structure rigide à l’extérieur et souple à l’intérieur, ils lui permettent de grimper sur des parois rocheuses abruptes avec une grande agilité, réduisant ainsi le risque de chute.
Source: Montana FWP
HABITAT
Le mouflon d'Amérique est largement réparti dans l'ouest du Canada, l'ouest des États-Unis et le nord du Mexique. Au Canada, il est réparti dans les Rocheuses de l'Alberta et de la Colombie-Britannique, au sud de la rivière de la Paix jusqu'à la frontière canado-américaine. Deux petites populations ont également été introduites dans le centre de la Colombie-Britannique, hors de leur aire de répartition habituelle. Les populations de l'écotype "intérieur" sont dispersées dans le centre de la Colombie-Britannique. Les populations autour de Kamloops et de Granby ont été réintroduites, principalement dans des habitats historiquement occupés.
Aux États-Unis, le mouflon d'Amérique est largement réparti du Montana et de l'Idaho jusqu'au Colorado et au Nouveau-Mexique. Au sud, le mouflon d'Amérique "du désert" habite le sud de la Californie, du Nevada, de l'Utah et du Nouveau-Mexique, une grande partie de l'Arizona et l'ouest du Texas. À l'ouest, on trouve des populations dispersées sur le plateau du Columbia et dans les chaînes du Grand Bassin de l'État de Washington, de l'Oregon, du sud-ouest de l'Idaho et du nord du Nevada. À l'est des Rocheuses, on trouve des troupeaux dispersés de mouflons d'Amérique dans les badlands et les cours d'eau de l'est du Montana, du Dakota du Nord et du Dakota du Sud, du nord-est du Wyoming, du Nebraska et, hors de son aire de répartition historique, dans le sud-est du Colorado.
Au Mexique, les mouflons d'Amérique du désert étaient historiquement répartis dans les États du nord du Nuevo León, de Coahuila, de Chihuahua, de Sonora, de Basse-Californie et de Basse-Californie du Sud. Cependant, l'espèce a disparu plus tard du Chihuahua, de Coahuila et de Nuevo León. Grâce aux efforts concertés du gouvernement fédéral (SEMARNAT), des propriétaires fonciers privés et des organismes de conservation, les mouflons d'Amérique du désert du Mexique ont été réintroduits dans cinq États.
© Manimalworld
CC-BY-NC-SA (Certains droits réservés)ALIMENTATION
Le régime alimentaire du mouflon d’Amérique est essentiellement herbivore et varie en fonction des saisons et de la disponibilité des ressources végétales dans son habitat. Il est considéré comme un ruminant sélectif, ce qui signifie qu’il privilégie certaines plantes en fonction de leur valeur nutritive.
Pendant le printemps et l’été, il se nourrit principalement de graminées, d’herbes fraîches et de jeunes pousses. Les prairies alpines et subalpines offrent une diversité de plantes nutritives qui permettent aux mouflons de reconstituer leurs réserves après l’hiver. Durant cette période, ils consomment également des fleurs sauvages et des légumineuses riches en protéines. À l’automne, le régime devient plus varié avec l’ajout de feuilles, de tiges ligneuses, de lichens et de mousses. Lorsque l’hiver s’installe et que la neige recouvre le sol, les mouflons doivent s’adapter en grattant la neige pour accéder aux plantes sèches et aux herbes dormantes. Ils peuvent également brouter des arbustes et des rameaux d’arbres tels que le saule ou le genévrier.
Le mouflon d’Amérique est capable de survivre dans des environnements où les ressources alimentaires sont limitées grâce à son système digestif performant. Son estomac est divisé en quatre compartiments, ce qui lui permet de digérer efficacement la cellulose contenue dans les plantes fibreuses. Comme tous les ruminants, il rumine sa nourriture en la régurgitant pour une seconde mastication, maximisant ainsi l’extraction des nutriments.
L’hydratation est également un facteur clé de son alimentation. Il s’abreuve à des sources d’eau lorsqu’elles sont disponibles, mais il est également capable de tirer une grande partie de son hydratation de la végétation qu’il consomme. Cette capacité lui permet de survivre dans des milieux semi-arides où les points d’eau sont rares.
© Cary Bass-Deschenes - Flickr
CC-BY-SA (Certains droits réservés)REPRODUCTION
La reproduction du mouflon d’Amérique suit un cycle saisonnier bien défini. La période de rut débute généralement à la fin de l’automne, entre novembre et décembre, moment où les mâles entrent en compétition pour l’accès aux femelles. Les béliers se livrent alors à des combats spectaculaires pour établir leur dominance. Ces affrontements impliquent des charges à grande vitesse où les adversaires entrechoquent violemment leurs cornes. Le bruit de l’impact peut être entendu à plusieurs kilomètres et les combats peuvent durer plusieurs heures, jusqu’à ce qu’un mâle domine l’autre. Malgré leur brutalité apparente, ces affrontements causent rarement des blessures graves grâce à l’épaisseur du crâne et aux structures osseuses qui absorbent les chocs. Une fois qu’un mâle dominant a gagné l’accès à un groupe de femelles, il s’accouple avec plusieurs d’entre elles.
La gestation dure environ 6 mois, et les mises bas ont lieu au printemps, principalement en mai ou juin. La naissance au printemps permet aux jeunes d’avoir accès à une nourriture abondante et d’accroître leurs chances de survie. Les brebis mettent généralement au monde un seul agneau, bien que des jumeaux puissent parfois naître. À la naissance, l’agneau pèse entre 4 et 5 kg et est rapidement capable de se tenir sur ses pattes et de suivre sa mère. Il est allaité pendant plusieurs mois, mais commence à brouter des plantes dès l’âge de quelques semaines. Les jeunes mouflons grandissent au sein du troupeau et restent sous la protection de leur mère jusqu’à l’âge de 6 mois. À mesure qu’ils atteignent la maturité sexuelle, vers 2 à 3 ans, les mâles quittent souvent le groupe des femelles pour rejoindre des bandes de célibataires jusqu’à ce qu’ils soient assez forts pour défier les mâles dominants.
Le mouflon d’Amérique a une espérance de vie moyenne de 10 à 15 ans à l’état sauvage. Cependant, cette longévité varie en fonction des conditions environnementales, de la prédation et des maladies. Les individus vivant dans des zones protégées ou en captivité peuvent parfois atteindre 20 ans. Les principaux facteurs limitant leur durée de vie sont les prédateurs, les conditions climatiques extrêmes et les blessures subies lors des combats entre mâles.
Source: Carnivora.net
COMPORTEMENT
Le mouflon d’Amérique est un animal social qui vit en groupes distincts selon le sexe. Les brebis et leurs petits forment des troupeaux comptant entre 5 et 30 individus, tandis que les mâles vivent en groupes séparés, généralement plus petits, en dehors de la période de reproduction. L’organisation sociale repose sur une hiérarchie où les femelles plus âgées jouent un rôle clé dans la transmission des connaissances sur les meilleures zones de pâturage et les itinéraires de migration. Les béliers, quant à eux, établissent leur statut au sein de leur groupe à travers des affrontements et des démonstrations de force.
Leur comportement est fortement influencé par la saison et les conditions climatiques. Pendant l’hiver, ils descendent à des altitudes plus basses pour éviter les neiges profondes et accéder à une alimentation plus abondante. En été, ils remontent vers les sommets pour échapper à la chaleur et aux insectes.
Les mouflons sont diurnes et passent la majeure partie de leur journée à se nourrir et à surveiller leur environnement. Leur vision perçante leur permet de détecter rapidement les prédateurs tels que les pumas et les loups, et leur agilité leur offre un avantage décisif en cas de danger.
© Dan Dzurisin - Flickr
CC-BY-NC-ND (Certains droits réservés)PRÉDATION
Le mouflon d’Amérique est une proie pour plusieurs prédateurs naturels qui influencent sa dynamique de population et son comportement. Ceux-ci varient selon l’aire de répartition du mouflon.
* Puma : Le puma (Puma concolor), aussi appelé cougar ou lion des montagnes, est le principal prédateur du mouflon d’Amérique dans la majorité de son aire de répartition. Ce félin opportuniste et puissant est particulièrement efficace pour chasser les mouflons, surtout dans les régions montagneuses où il excelle dans l’embuscade. Les adultes, en particulier les mâles robustes, ne sont pas des cibles faciles, mais les pumas préfèrent s’attaquer aux jeunes, aux individus affaiblis ou isolés.
* Loup gris : Le loups gris (Canis lupus), bien qu’il soit moins répandu que le puma dans certaines régions du mouflon d’Amérique, représente une menace redoutable lorsque leurs territoires se chevauchent. Contrairement au puma, qui chasse seul, les loups chassent en meute, ce qui leur permet de s’attaquer à des proies plus grandes et en meilleure condition physique.
* Coyote : Le coyote (Canis latrans) est un prédateur opportuniste qui s’attaque rarement aux mouflons adultes, mais représente une menace significative pour les jeunes agneaux. Il chasse généralement en petits groupes et cible les individus vulnérables, en particulier les nouveau-nés au printemps ou les jeunes inexpérimentés qui s’éloignent du troupeau. Les coyotes utilisent une tactique d’harcèlement, attaquant à plusieurs pour isoler un agneau et le capturer rapidement. Les brebis adoptent des comportements défensifs en regroupant les petits et en faisant face aux prédateurs pour les dissuader.
* Ours : Le ours noir américain (Ursus americanus) est avant tout un omnivore qui se nourrit principalement de végétaux, mais il peut capturer des agneaux ou des individus affaiblis si l’occasion se présente. Le grizzly (Ursus arctos horribilis), bien plus puissant, peut s’attaquer à des mouflons adultes, mais il privilégie les charognes ou les proies plus faciles à capturer comme les cervidés. Les ours sont surtout dangereux au printemps, lorsque les femelles mettent bas et que les agneaux sont encore très vulnérables.
* Rapaces : Certaines espèces de rapaces, notamment l’aigle royal (Aquila chrysaetos), peuvent représenter une menace pour les jeunes mouflons. Ces prédateurs redoutables sont capables d’attaquer des agneaux en piquant rapidement du ciel et en les emportant dans leurs serres. Les attaques de rapaces sont rares mais peuvent avoir un impact significatif dans les régions où les mouflons doivent déjà faire face à d’autres pressions prédatrices.
© Lake Mead NRA Public Affairs - iNaturalist
CC-BY-SA (Certains droits réservés)MENACES
Des épizooties ont eu lieu périodiquement, notamment chez les mouflons des montagnes Rocheuses. La surexploitation et la concurrence du bétail à la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle ont entraîné une réduction significative des effectifs. La plupart des populations se sont rétablies grâce aux efforts de gestion et de conservation de la faune sauvage, mais des épizooties de pneumonie et de gale persistent aujourd'hui, en particulier chez les populations en contact avec des moutons et des chèvres domestiques. Le braconnage des grands trophées mâles constitue un problème dans certaines régions, notamment dans les parcs nationaux, mais pas à un niveau qui menace l'état des populations.
Aux États-Unis comme au Mexique, les faibles effectifs (moins de 100) dans de nombreux troupeaux et les agents pathogènes présents dans les moutons domestiques constituent des menaces majeures=. Au Mexique, d'autres menaces incluent la dégradation, la fragmentation et la perte d'habitats résultant de la concurrence avec le bétail domestique et les espèces exotiques, ainsi que le braconnage.
© Dan Dzurisin - Flickr
CC-BY-NC-ND (Certains droits réservés)CONSERVATION
Le mouflon d'Amérique n'est actuellement pas considéré comme une espèce menacée. Il est inscrit dans la catégorie Préoccupation mineure (LC) sur la Liste rouge de l'IUCN.
Bien que les parcs nationaux et autres zones protégées abritent des populations importantes de mouflons sauvages, les efforts de conservation en Amérique du Nord se concentrent sur les terres où les humains vivent et travaillent.
* Canada : Gestion et Chasse Réglementée
Au Canada, plusieurs parcs nationaux assurent une protection totale à plus de 4 500 mouflons des montagnes Rocheuses. En dehors de ces parcs, la gestion relève des provinces, avec une chasse réglementée par permis. Les quotas sont strictement appliqués, et la gestion inclut la régulation de la chasse, l'amélioration de l'habitat, les recensements, les translocations, la surveillance des maladies et la promotion de la recherche. Environ 150 à 200 mâles et autant de femelles sont chassés chaque année en Alberta, et environ 100 mâles en Colombie-Britannique. La chasse des mâles est souvent limitée par la taille des cornes, ce qui peut entraîner une sélection artificielle.
* États-Unis : Restauration et Collaboration
Aux États-Unis, les mouflons d'Amérique vivent sur des terres publiques et privées. Depuis 1922, plus de 21 500 mouflons ont été transférés, contribuant à la restauration de l'espèce. La chasse, principalement axée sur les mâles adultes, est strictement réglementée, avec des quotas prudents (1 à 3 %). L'amélioration de l'habitat est réalisée grâce à des fonds publics et privés, avec des projets d'amélioration des sources d'eau et de débroussaillage. Les biologistes échangent des informations lors de réunions et via le groupe de travail sur les mouflons sauvages de la Western Association of Fish and Wildlife Agencies (WAFWA). Des organisations privées, comme la Wild Sheep Foundation, collectent des fonds pour la conservation. Les mesures de conservation proposées aux États-Unis sont :
1) Recherche sur la transmission de maladies entre moutons domestiques et sauvages, et développement de pratiques de séparation efficaces.
2) Coordination entre les agences pour améliorer la pérennité des petits troupeaux.
3) Reconnaissance officielle des aires de répartition des mouflons dans les plans de gestion des terres.
4) Établissement de nouvelles populations dans des habitats historiques.
* Mexique : Succès et Défis
Au Mexique, l'espèce est inscrite à l'Annexe II de la CITES. Les programmes de restauration menés par des propriétaires fonciers privés ont été très efficaces. Les mesures de conservation futures doivent inclure la lutte contre la perte d'habitat, la prévention de la transmission de maladies, l'application de la loi, le développement de programmes universitaires et l'éducation du public.
© Miguel Angel de la Cueva - Sierras La Giganta y Guadalupe
Di-no license (Licence inconnue)TAXONOMIE
Le mouflon d'Amérique est un ongulé appartenant à la famille des Bovidae dans la sous-famille des Caprinae. Il a été scientifiquement décrit pour la première fois par George Shaw en 1804. Son nom scientifique, Ovis canadensis, reflète sa présence initiale au Canada, bien que son aire de répartition s'étende sur une grande partie de l'ouest de l'Amérique du Nord. Les ancêtres du mouflon d'Amérique sont arrivés d'Asie par le détroit de Béring il y a environ 750 000 ans.
Au fil du temps, de nombreuses sous-espèces de mouflons d'Amérique ont été identifiées, chacune présentant des variations morphologiques et génétiques adaptées à leurs environnements spécifiques. La classification exacte des sous-espèces a évolué avec les études génétiques, mais traditionnellement, on distingue trois groupes principaux :
- Ovis canadensis californiana (mouflon de Californie)
- Ovis canadensis canadensis (mouflon des Rocheuses)
- Ovis canadensis nelsoni (mouflon du désert)
Certaines classifications plus anciennes reconnaissaient jusqu’à huit sous-espèces, mais les études récentes tendent à regrouper ces variations sous ces trois principales catégories.
- Ovis canadensis auduboni
- Ovis canadensis californiana
- Ovis canadensis canadensis
- Ovis canadensis cremnobates
- Ovis canadensis mexicana
- Ovis canadensis nelsoni
- Ovis canadensis sierrae
- Ovis canadensis weemsi
La divergence des sources concernant les sous-espèces de mouflon d'Amérique est due à une combinaison de facteurs, notamment la variabilité naturelle de l'espèce, les avancées des études génétiques et les différentes approches taxonomiques. La recherche continue dans ce domaine permettra de clarifier la situation et de fournir une classification plus précise.
Source: Nevada Department of Wildlife
CLASSIFICATION
| Nom commun | Mouflon d'Amérique |
| Autres noms | Mouflon canadien Mouflon Du Canada Mouflon Pachycère |
| English name | Bighorn sheep |
| Español nombre | Borrego Cimarrón Carnero Del Canadá Carnero Salvaje |
| Règne | Animalia |
| Embranchement | Chordata |
| Sous-embranchement | Vertebrata |
| Classe | Mammalia |
| Sous-classe | Theria |
| Infra-classe | Eutheria |
| Ordre | Artiodactyla |
| Sous-ordre | Ruminantia |
| Famille | Bovidae |
| Sous-famille | Caprinae |
| Genre | Ovis |
| Nom binominal | Ovis canadensis |
| Décrit par | George Kearsley Shaw |
| Date | 1804 |
Satut IUCN |  |
VOIR AUSSI
* Mouflon de Dall
Mouflon de Dall (Ovis dalli)
* Mouflon des neiges
Mouflon des neiges (Ovis nivicola)
* Urial
Urial (Ovis orientalis)
SOURCES
Liens internes
Liste Rouge IUCN des espèces menacées
Système d'information taxonomique intégré (ITIS)
Wildlife Conservation Society (WCS)
Liens externes
Sierras La Giganta y Guadalupe
Western Association of Fish and Wildlife Agencies
Bibliographie
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