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Boeuf musqué (Ovibos moschatus)


Le boeuf musqué (Ovibos moschatus) est un imposant mammifère appartenant à la famille des Bovidae. Ce Caprinae est l'unique représentant du genre Ovibos. Protégé du froid glacial par un long poil rude et une épaisse couche de fin duvet, le boeuf musqué est un ongulé emblématique des régions arctiques et subarctiques.


Boeuf musque (Ovibos moschatus)
Boeuf musqué (Ovibos moschatus)
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ÉVOLUTION

Le boeuf musqué appartient à la famille des bovidés, qui inclut les moutons, les chèvres et les boeufs. Son évolution remonte à environ 2 millions d’années, durant le Pléistocène, une époque marquée par des cycles de glaciation qui ont façonné les écosystèmes de l’hémisphère nord.

Les premiers Bovini, groupe auquel appartient le boeuf musqué, ont évolué en Eurasie et en Afrique. Ils descendent d’ancêtres asiatiques qui ont migré vers l’Amérique du Nord via le pont terrestre de Béring, lorsque celui-ci reliait les continents durant les périodes glaciaires. Le boeuf musqué appartient à une sous-famille appelée Ovibovinae, qui inclut plusieurs espèces aujourd’hui éteintes, comme Symbos cavifrons (le boeuf musqué américain) et Bootherium bombifrons. Ces espèces étaient proches du boeuf musqué moderne mais présentaient des différences de morphologie et de répartition.

Pendant les cycles glaciaires du Pléistocène, les ancêtres du boeuf musqué ont développé des adaptations morphologiques et physiologiques pour survivre dans les toundras et les steppes glaciales comme leur fourrure dense, incluant le qiviut, une laine isolante exceptionnelle, des membres courts et massifs pour conserver la chaleur et une physiologie capable de ralentir le métabolisme en hiver. Ces adaptations expliquent pourquoi le boeuf musqué est resté limité aux régions arctiques alors que d’autres Bovini se sont diversifiés dans des environnements plus tempérés. Il a coexisté avec d’autres grands herbivores du Pléistocène, comme les mammouth laineuxMammouth laineux (Mammuthus primigenius)Mammouth laineux (Mammuthus primigenius)
Auteur: Mauricio Antón - CC-BY
, les rhinocéros laineux et les rennes. Cependant, sa niche écologique particulière lui a permis d’exploiter des zones où la végétation était plus clairsemée. À la fin du Pléistocène (il y a environ 10 000 ans), de nombreux grands mammifères ont disparu, notamment en raison des changements climatiques et de la pression humaine. Le boeuf musqué a survécu en se maintenant dans des habitats reculés et peu accessibles.

Les découvertes fossiles ont joué un rôle clé dans la compréhension de l’évolution du boeuf musqué. Des fossiles ont été découverts dans de nombreuses régions d’Eurasie, indiquant qu’il avait une distribution beaucoup plus étendue durant le Pléistocène. Les espèces apparentées, comme Bootherium, montrent des adaptations similaires mais se distinguent par des différences dans la forme des cornes et la structure corporelle. Les vestiges de boeufs musqués sont particulièrement abondants en Alaska et au Canada, suggérant que ces régions constituaient des refuges glaciaires importants.


Ovibos moschatus
Ovibos moschatus
© BS Thurner Hof - Wikimedia Commons
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DESCRIPTION

Le boeuf musqué est un mammifère caractérisé par un corps trapu, une fourrure dense et une silhouette robuste adaptée à son environnement hostile. Sa morphologie est un exemple frappant de l’adaptation à la vie dans les conditions extrêmes des toundras arctiques.

Les mâles adultes mesurent environ 1,1 à 1,5 mètre au garrot, pour une longueur corporelle de 2 à 2,5 mètres. Leur poids varie entre 200 et 400 kg, tandis que les femelles sont légèrement plus petites, pesant entre 150 et 250 kg. La longueur de la queue varie de 9 à 10 cm. Les deux sexes possèdent des cornes robustes et incurvées. Chez les mâles, les cornes sont plus épaisses et se rejoignent à la base pour former un casque protecteur utilisé lors des combats. Les pattes sont courtes et puissantes munies de sabots larges, adaptés pour marcher sur la neige et la glace.

Le pelage du boeuf musqué est particulièrement adapté au climat froid. Il est composé de deux couches principales :

* La laine de garde : Une couche externe épaisse et longue qui protège contre le vent glacial.

* Le qiviut : Une laine sous-jacente exceptionnellement douce et isolante, qui est l’une des fibres naturelles les plus chaudes.


Boeuf musque 01
Le boeuf musqué est un bovidé des toundras arctiques
Source: Amarok L'esprit Nature

HABITAT

Le boeuf musqué a actuellement une répartition circumarctique, ayant été réintroduit dans des régions d'où il avait disparu historiquement (Alaska) et préhistoriquement (Russie). Il est présent naturellement dans le nord-est et le nord du Groenland. Au Canada, le boeuf musqué endémique a principalement réoccupé les aires de répartition continentales, qui ont été sévèrement réduites à la fin du XIXe siècle en raison de la récolte commerciale. L'espèce occupe la toundra continentale depuis la côte de la baie d'Hudson à l'ouest jusqu'à presque le fleuve Mackenzie et au sud jusqu'à la limite des arbres. Il est réparti sur toutes les îles de l'Arctique canadien, à l'exception des îles de Baffin et des îles de la baie d'Hudson, dans l'est de l'Arctique.

En Russie, le boeuf musqué a été réintroduit avec succès dans la péninsule de Taïmyr, puis dans dix autres sites le long de la côte nord. En Alaska, il a été réintroduit pour fonder plusieurs populations, qui ont une répartition discontinue sur la côte nord-ouest et nord et se sont dispersées dans le territoire canadien du Yukon. Il a été introduit et est bien établi dans l'ouest du Groenland. L'introduction en Norvège comprenait quelques individus qui se sont dispersés en Suède. Le boeuf musqué n'est pas présent dans les îles arctiques eurasiennes, à l'exception d'une introduction sur l'île Wrangel en 1975 et d'introductions infructueuses au Svalbard (1929-1985) et en Islande (1929-1932).

Les réintroductions en Alaska, au Yukon (dispersé depuis l'Alaska) et en Russie se situent dans l'aire de répartition naturelle, car le boeuf musqué d'Alaska a disparu dans les années 1890 et de Russie il y a environ 2 000 ans et a été réintroduit par la suite respectivement en 1935 et 1974. Les introductions de 1962-1963 dans l'ouest du Groenland ont été effectuées en prévision d'un hiver exceptionnellement rigoureux menaçant le boeuf musqué endémique de l'est du Groenland. Le manque de preuves fossiles signifie que cette évaluation n'inclut pas le boeuf musqué introduit dans la péninsule d'Ungava au Canada en 1967 (pour établir une industrie du tricot à base de laine) ni les introductions en Norvège et en Suède.

Le boeuf musqué est une espèce caractéristique de la toundra arctique. En été, il a tendance à évoluer dans les plaines humides, comme les vallées fluviales et les rives des lacs, et se déplace en hiver vers plateaux plus élevés où les vents violents empêchent l'accumulation de la neige profonde, rendant ainsi la recherche de nourriture plus aisée.


Ovibos moschatus repartition
     Répartition du bœuf musqué
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ALIMENTATION

Le boeuf musqué est un herbivore ruminant, spécialisé dans la consommation de plantes disponibles dans son habitat difficile. Son régime alimentaire varie selon les saisons. En été, il consomme des herbes, des carex, des feuilles de saule arctique et des fleurs. Cette période est cruciale pour accumuler des réserves énergétiques en vue de l’hiver. En hiver, l’alimentation devient plus limitée. Le boeuf musqué gratte la neige pour accéder aux lichens, aux mousses et aux racines gelées. Ses incisives inférieures lui permettent d’arracher ces végétaux tenaces. L’espèce est particulièrement bien adaptée à la rareté des ressources, grâce à son système digestif efficace et à son comportement de recherche alimentaire persévérant. L'hiver, il s'hydrate en avalant de la neige.


Boeuf musque au zoo de Mulhouse
Boeuf musqué au zoo de Mulhouse
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REPRODUCTION

La reproduction chez le boeuf musqué est saisonnière et fortement influencée par les conditions environnementales. La période de rut a lieu entre août et octobre. Les mâles dominants forment des harems de plusieurs femelles qu’ils défendent vigoureusement contre d’autres mâles. Les combats rituels entre mâles sont spectaculaires. Ils se chargent l’un contre l’autre à pleine vitesse, utilisant leurs cornes pour s’affronter. Ces collisions peuvent être entendues à plusieurs kilomètres.

La gestation dure environ 8 à 9 mois. Les femelles mettent bas au printemps (avril à juin), lorsque les conditions climatiques deviennent plus favorables. Elles donnent naissance à un seul petit (rarement deux). Le nouveau-né, couvert de qiviut, est capable de se tenir debout et de suivre sa mère peu après la naissance. Les mères protègent et allaitent leurs petits pendant les premiers mois, mais les jeunes commencent rapidement à brouter. Le sevrage survient vers l'âge de 1 an. La maturité sexuelle est atteinte entre 2 et 4 ans, les mâles prenant souvent plus de temps à s’imposer dans la hiérarchie.

L'espérance de vie du boeuf musqué sauvage est comprise entre 12 et 20 ans. La sévérité des hivers dans leur aire de répartition est souvent la cause de mortalité pour beaucoup de jeunes veaux et les adultes faibles. Les adultes meurent généralement par incapacité à digérer correctement la nourriture en raison de l'usure excessive des molaires, ou en raison de la prédation.


Boeuf musque juvenile
Boeuf musqué juvénile
Crédit photo: Rick Derevan - Fédération canadienne de la faune

COMPORTEMENT

Le boeuf musqué est un animal grégaire qui forme des troupeaux mixtes allants de 10 à 20 animaux. Il arrive que l'on puisse rencontrer des mâles solitaires ou en troupeaux de célibataires. Durant l'été, de petits groupes se forment dirigés par un mâle dominant. Les autres mâles sont alors exclus. Les confrontations sont nombreuses à cette époque.

La hiérarchie sociale du troupeau est fondée sur la domination. La domination chez les mâles est généralement déterminée au cours de la saison de reproduction, et parfois tout au long de l'année des combats, ainsi que des grognements et des soufflets. Dans certains cas, ils ont également recours aux coups de tête. Bien que ces combats semblent assez violents, le coup de tête ne provoque que rarement des blessures graves ou la mort. Chez les femelles, la domination est déterminée par l'âge et la taille. Les plus âgées exerçant généralement une position dominante sur les jeunes, les petits, et les autres femelles. Les veaux sont généralement plus bas dans la hiérarchie, bien qu'ils déterminent déjà la domination entre eux par la poursuite, le montage, et les jeux.

En hiver, les groupes se réunissent à nouveau pour mieux lutter contre les prédateurs, portant la taille des groupes à 60 ou 70 individus. Lorsque l’un des membres du groupe est menacé par des loups ou un ours, le troupeau se réfugie au sommet d’une dune ou en un endroit où la neige est peu profonde. Les mâles et les femelles adoptent alors un comportement défensif particulier. Ils se mettent en cercle autour des jeunes bouvillons en faisant face et en présentant leurs cornes face au danger. Lorsque celui-ci se fait pressant, c’est l’animal le plus fort qui charge.

Le boeuf musqué est sédentaire et passe paisiblement d’un pâturage à l’autre dans sa région d’origine, sans effectuer de grandes migrations. Bien que ce bovidé soit parfaitement adapté au froid, son système de protection n'est efficace que par froid sec. L'humidité peut être mortelle pour lui, car détrempés par la pluie, les jards occasionnent une déperdition de chaleur corporelle générant ainsi des hypothermies. Et si un coup de gel surprend le boeuf musqué alors qu’il est couché, les poils peuvent rester collés au sol et l’empêcher de se relever. En été, cet animal est fréquemment sujet aux insolations à cause de son épaisse toison. Comme seules ses pattes antérieures sont munies de glandes sudoripares, il ne peut évacuer aisément la chaleur. C’est pour cette raison qu’il recherche les plaques de neige pour se rafraîchir.


Boeuf musque 03
Le boeuf musqué est un animal grégaire
© Vitali Gorchkov - Russia Beyond FR

PRÉDATION

La prédation chez le boeuf musqué est un aspect essentiel de son écologie et de son comportement. Bien qu’adulte, il soit un animal robuste et bien armé contre les prédateurs, certaines menaces subsistent, surtout pour les individus jeunes, malades ou âgés.

* Loup arctique : Le loup arctique est le principal prédateur du boeuf musqué. Il chasse en meute, exploitant la coopération pour abattre des proies parfois beaucoup plus grandes que lui. Les loups ciblent généralement les veaux ou les adultes affaiblis, car ils sont plus faciles à capturer.

* Ours polaire : Bien que principalement carnivore marin, l’ours polaire peut s’en prendre aux boeufs musqués, notamment lorsqu’il est privé d’accès aux phoques à cause de la fonte des glaces. L’ours attaque généralement les individus isolés ou les jeunes. Il utilise sa force brute pour abattre sa proie rapidement.

* Aigle : Les aigles royaux peuvent parfois capturer des jeunes veaux, bien que cela reste rare.

* Renard : Les renards polaires peuvent profiter des carcasses laissées par d’autres prédateurs, mais ne constituent pas une menace directe.


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Boeuf musqué en captivité
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CC-BY-NC-SA (Certains droits réservés)

MENACES

L’Arctique se réchauffe rapidement, mais la compréhension de la sensibilité du boeuf musqué à un climat plus chaud ne fait que commencer. Les effets comprendront des facteurs interactifs tels qu’une cascade d’effets sur la qualité et la quantité du fourrage, y compris les niveaux de micronutriments tels que le cuivre, qui est essentiel à la fonction immunitaire, et de faibles niveaux de cuivre ont été impliqués dans la santé du boeuf musqué. Les automnes plus chauds avec pluie et verglas ou neige plus profonde sont une préoccupation, car les boeufs musqués dépendent de la recherche de nourriture en automne et de l’accès aux habitats de plaine. Un climat plus chaud modifie également l’exposition du boeuf musqué aux maladies et aux parasites, car les parasites et les vecteurs de maladies réagissent également à un climat plus chaud. Des étés plus chauds avec stress thermique ont coïncidé avec de récentes épidémies d’érysipèle sur l’île Banks. Les nouvelles maladies constituent une menace potentielle, en particulier parce que le boeuf musqué présente une faible variabilité génétique, bien que les implications de cette faible variabilité génétique pour la fonction immunitaire soient complexes et n’aient pas encore été décrites pour l'espèce.

Les changements d’habitat dans l’Arctique sont d’une échelle relativement faible et les altérations de l’habitat sont locales en raison des routes, des mines et des explorations et développements pétroliers et gaziers. En Amérique du Nord et au Groenland, les communautés locales ont leur mot à dire dans la surveillance et l’atténuation des effets des développements industriels.


Boeuf musque gros plan
Gros plan d'un boeuf musqué
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CONSERVATION

Le boeuf musqué n'est actuellement pas considéré comme une espèce menacée. Il est inscrit dans la catégorie Préoccupation mineure (LC) sur la Liste rouge de l'IUCN.

Les réintroductions ont réduit la vulnérabilité globale du boeuf musqué, qui est maintenant réparti à l’échelle circumarctique. Les premières étapes de la recolonisation sont une augmentation de l’abondance et de la dispersion, mais elles sont ensuite suivies d’un déclin et on en sait moins sur les tendances à long terme. Le retour du boeuf musqué dans des zones qui n’étaient pas occupées de mémoire d’homme par les communautés locales peut susciter des inquiétudes au niveau local, notamment quant à savoir si le boeuf musqué affecte négativement l’abondance du caribou.

Aux États-Unis, le boeuf musqué est présent dans cinq zones protégées et au Groenland, il est présent dans quatre zones protégées, avec des populations indigènes dans le vaste parc national du Nord-Est du Groenland et trois populations introduites dans la réserve naturelle d'Arnangarnup Qoorua et les réserves de caribous de Kangerlussuag et de Maniitsoq. Le Canada ne dispose pas de réserves spécifiquement réservées au boeuf musqué, mais la création du sanctuaire de gibier de Thelon visait en partie à protéger une population restante de boeuf musqué de la chasse. L'espèce est également présente dans trois parcs nationaux : Quttinirpaaq (île d'Ellesmere), Aulavik (nord de l'île Banks) et Tuktu Nogait (lac Bluenose, continent ouest de l'Arctique). Dans les parcs nationaux, les activités d'utilisation des terres sont contrôlées, mais la chasse autochtone est autorisée sous réserve des dispositions de conservation.


Boeuf musque 06
Le boeuf musqué est bien adapté à la vie arctique
© Greeney - Fédération canadienne de la faune

SAVIEZ-VOUS QUE ?

* Ovibos moschatus est la seule espèce actuelle du genre Ovibos. On ne distingue pas de sous-espèce.

* Malgré son aspect de bovin (qui lui vaut son nom dans plusieurs langues), c'est en fait un capriné aberrant, proche des souches primitives (takins, jharals, saros) de l'Asie tropicale et subtropicale et de la chèvre des montagnes Rocheuses de l'Ouest américain, mais adapté au climat arctique.

* Avec le bison d'Amérique et l' antilope d'Amérique, le boeuf musqué était l'une des rares espèces de la mégafaune du Pléistocène en Amérique du Nord à avoir survécu à l'extinction du Pléistocène/ Holocène et à vivre jusqu'à nos jours. On pense que le boeuf musqué a pu survivre à la dernière période glaciaire en trouvant des zones libres de glace (refuges) loin des peuples préhistoriques.

* Les boeufs musqués sont des mammifères hétérothermes, ce qui signifie qu'ils ont la capacité de désactiver la régulation thermique dans certaines parties de leur corps, comme leurs membres inférieurs. Le maintien des membres inférieurs à une température plus fraîche que le reste de leur corps contribue à réduire la perte de chaleur corporelle par leurs extrémités. Les boeufs musqués présentent la caractéristique unique d'avoir une hémoglobine trois fois moins sensible à la température que l'hémoglobine humaine. Cette insensibilité à la température permet à l'hémoglobine du boeuf musqué d'avoir une affinité accrue à l'oxygène dans un environnement extrêmement froid et de continuer à diffuser de grandes quantités d'oxygène dans ses tissus froids.


Muskox
En anglais, le boeuf musqué est appelé Muskox
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CLASSIFICATION


Fiche d'identité
Nom communBoeuf musqué
English nameMuskox
Español nombreBuey almizclero
RègneAnimalia
EmbranchementChordata
Sous-embranchementVertebrata
ClasseMammalia
Sous-classeTheria
Infra-classeEutheria
OrdreArtiodactyla
Sous-ordreRuminantia
FamilleBovidae
Sous-familleCaprinae
GenreOvibos
Nom binominalOvibos moschatus
Décrit parEberhard Wilhelm von Zimmermann
Date1780



Satut IUCN

Préoccupation mineure (LC)

SOURCES

Amarok L'esprit Nature

Arkive

Animal Diversity Web

Fédération canadienne de la faune

Liste rouge IUCN des espèces menacées

Russia Beyond FR

Système d'information taxonomique intégré

Wikimedia Commons

Wikipédia

Nowak, R. M. (1999). Walker’s Mammals of the World (6th edition). Johns Hopkins University Press.

Bubenik, A. B., & Bubenik, G. A. (1987). Horns, Pronghorns, and Antlers: Evolution, Morphology, Physiology, and Social Significance.

Banfield, A. W. F. (1974). The Mammals of Canada. University of Toronto Press.

Wilson, D. E., & Mittermeier, R. A. (Eds.). (2011). Handbook of the Mammals of the World, Volume 2: Hoofed Mammals. Lynx Edicions.