Chamois (Rupicapra rupicapra)
Le chamois (Rupicapra rupicapra) est un mammifère herbivore appartenant à la famille des bovidés. Animal emblématique des montagnes d’Europe et d’Asie mineure, ce capriné, bien que proche des chèvres domestiques, possède des traits physiques distincts adaptés à la vie en altitude. Avec ses cornes recourbées caractéristiques et son pelage changeant selon les saisons, le chamois fascine les amoureux de la faune alpine. Le chamois est également appelé Chamois du Nord pour le différencier de l'isard appelé aussi Chamois du Sud.

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Le chamois est le plus petit représentant de la sous-famille des Caprinae. Un adulte mesure généralement entre 100 et 130 cm de long, avec une hauteur au garrot de 70 à 80 cm. Son poids varie selon le sexe et la saison : les mâles pèsent entre 30 et 50 kg, tandis que les femelles sont légèrement plus légères, entre 20 et 40 kg. Les variations saisonnières sont marquées, les chamois accumulant une réserve graisseuse en automne.
Le pelage du chamois change selon les saisons. En été, il est court et brun-roux, tandis qu’en hiver, il devient plus dense et sombre, presque noir, pour mieux résister au froid. Une bande noire caractéristique descend de chaque oeil jusqu’au museau.
Les deux sexes possèdent des cornes fines et recourbées en crochet. Celles des mâles sont plus épaisses et légèrement plus recourbées. Elles mesurent en moyenne entre 20 et 30 cm et sont utilisées lors des combats territoriaux.
Les sabots sont larges et souples, dotés d’un rebord antidérapant, leur permettant de se déplacer avec agilité sur les parois rocheuses et les terrains escarpés. Sa vue est excellente, capable de détecter un mouvement à plusieurs centaines de mètres. L’odorat et l’ouïe sont également bien développés, constituant des atouts essentiels face aux prédateurs.

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Le chamois est un habitant des régions montagneuses du centre et du sud de l’Europe, ainsi que de l’Asie Mineure. Il existe sept sous-espèces, réparties entre 200 et 3 500 m d'altitude. Bien qu’introduit en Tchéquie, Nouvelle-Zélande et potentiellement en Argentine, son habitat principal reste localisé en Europe et en Asie Mineure.
* Rupicapra rupicapra asiatica est présent dans le nord-est de la mer Noire, l’Anatolie orientale et le sud-ouest de la Géorgie, cette population est fragmentée par des barrages, des autoroutes et la réduction des habitats. Les populations des monts Kaçkar et Artvin sont particulièrement isolées.
* Rupicapra rupicapra balcanica se trouve dans les Balkans, notamment en Croatie, Bosnie-Herzégovine, Serbie, Kosovo, Monténégro, Macédoine du Nord, Albanie, Bulgarie et Grèce. En Bulgarie, cinq sous-populations distinctes ont été identifiées, et des projets de réintroduction sont en cours. En Grèce, 30 sous-populations forment six blocs génétiques principaux, dont certains partagent un pool génétique commun.
* Rupicapra rupicapra carpatica est présent dans les Carpates et les Alpes de Transylvanie en Roumanie. Cette sous-espèce bénéficie de nombreuses réintroductions réussies.
* Rupicapra rupicapra cartusiana est endémique au massif de la Chartreuse en France où il occupe une zone restreinte de 350 km² autour de Grenoble.
* Rupicapra rupicapra caucasica est localisé dans le Caucase. Cette sous-espèce vit principalement dans les montagnes du sud de la Russie, de la Géorgie et de l’Azerbaïdjan. Sa répartition, bien que stable depuis 50 ans, s’est réduite dans la partie occidentale du Grand Caucase.
* Rupicapra rupicapra rupicapra est répandu dans les Alpes et régions adjacentes, couvrant l’Autriche, l’Allemagne, la Suisse, le Liechtenstein, l’Italie, l’est de la France, la Slovénie et le nord-ouest de la Croatie. En France, son aire s’est étendue grâce à des recolonisations naturelles et assistées.
* Rupicapra rupicapra tatrica a une aire limitée aux Tatras en Slovaquie et en Pologne. Cette sous-espèce occupe environ 300 km² au-dessus de la limite forestière. Une population introduite dans les Basses Tatras s’est hybridée avec Rupicapra rupicapra rupicapra.
Le chamois habite des zones escarpées et rocheuses, principalement en montagne, et utilise une variété d'habitats, notamment des prairies alpines, des zones rocheuses ouvertes, des forêts mixtes de feuillus et des forêts de conifères.

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Le chamois est un herbivore strict, et son régime alimentaire varie en fonction des saisons et de la disponibilité des ressources. En été, il se nourrit principalement de graminées, d’herbes tendres et de jeunes pousses. Les pâturages de haute altitude sont riches en plantes herbacées comme la fléole des Alpes ou les carex. En hiver, lorsque la végétation est rare, le chamois se rabat sur des mousses, des lichens, des rameaux d’arbres (sapin, pin cembro) et des feuilles sèches. Il gratte souvent la neige pour accéder à l’herbe cachée en dessous.
Le chamois consomme de petites quantités de nourriture mais de manière fréquente, avec des pics d’activité alimentaire au lever et au coucher du soleil. Cette stratégie lui permet de minimiser son exposition aux prédateurs.
Grâce à son système digestif complexe, comprenant un estomac en plusieurs compartiments, le chamois peut extraire les nutriments essentiels des plantes pauvres en calories. Ce processus fermentatif est particulièrement utile en hiver, quand les ressources sont limitées.

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Le cycle de reproduction du chamois est marqué par une période de rut spectaculaire, qui se déroule généralement entre novembre et décembre. Pendant le rut, les mâles deviennent très actifs et territoriaux. Ils se livrent à des combats intenses, souvent bruyants, pour s’accaparer un harem de femelles. Ces affrontements impliquent des charges, des coups de cornes et des courses-poursuites. Une fois qu’un mâle dominant a établi son territoire, il s’accouple avec plusieurs femelles. L’accouplement est bref mais répété plusieurs fois avec chaque femelle.
La période de gestation dure environ 5 à 6 mois. Les mises bas ont lieu au printemps, entre mai et juin, lorsque les conditions climatiques sont plus favorables et que la végétation commence à repousser. La femelle n’a qu’un chevreau à la fois, les jumeaux étant assez rares. Le petit pèse entre 2 et 4 kg et est couvert d’un pelage épais et beige. Après quelques heures, il est déjà capable de se tenir debout.
Les chevreaux restent près de leur mère jusqu’à l’âge de 6 mois, période pendant laquelle ils sont allaités. À partir de cet âge, ils commencent à consommer de la végétation et deviennent de plus en plus indépendants. En général, ils atteignent leur maturité sexuelle vers l'âge de 18 mois.
Le chamois peut vivre jusqu’à 25 ans, mais dépasse rarement l'âge 15 ou 16 ans. À partir de 10 ans commence la sénescence ou vieillesse. Son poids diminue et cela jusqu'à sa mort. Son pelage devient moins coloré et prend alors une teinte grisâtre.

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Le chamois est un animal social, mais son comportement varie en fonction des saisons, du sexe et de l’âge. Les femelles et leurs petits vivent en groupes de 5 à 20 individus. Ces groupes sont dirigés par une femelle dominante. Les mâles adultes vivent généralement en solitaires, sauf pendant la période de reproduction. En dehors de cette période, ils évitent les contacts agressifs avec les autres mâles. Les jeunes mâles forment des groupes séparés, appelés "troupeaux de célibataires", avant d’atteindre la maturité et de s’isoler.
Les chamois sont principalement actifs à l’aube et au crépuscule. Pendant les heures les plus chaudes ou en cas de danger, ils se reposent dans des zones abritées, souvent sur des crêtes ou des corniches où ils peuvent surveiller leur environnement. Ce sont des grimpeurs exceptionnels. Ils peuvent parcourir plusieurs kilomètres par jour à la recherche de nourriture ou de nouveaux pâturages. En hiver, ils descendent souvent à des altitudes plus basses pour éviter les accumulations de neige.
Le chamois communique à l’aide de divers sons et postures corporelles. Les sifflements aigus servent d’alerte en cas de danger, tandis que les mâles produisent des grognements pendant le rut. Les attitudes corporelles (tête baissée, cornes en avant) sont utilisées pour intimider les adversaires.

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Le chamois, bien qu’agile et prudent, doit faire face à plusieurs prédateurs naturels.
* Loup : Les loups chassent en meute, ce qui leur permet de cibler des proies plus grandes ou plus rapides comme les chamois. Ils utilisent des stratégies de poursuite en terrain montagneux, épuisant la proie avant de la capturer. Les individus malades, jeunes ou âgés sont particulièrement vulnérables, bien que les loups puissent également s'attaquer à des adultes en bonne santé. Dans les régions où ils cohabitent, les loups jouent un rôle essentiel dans la régulation des populations de chamois, favorisant un équilibre écologique.
* Lynx : Prédateur solitaire et furtif, le lynx commun attaque par surprise, profitant de sa discrétion et de sa puissance pour capturer les jeunes chamois ou les individus isolés. Ses cibles principales sont les chevreaux et les adultes affaiblis ou solitaires. Bien que le lynx soit moins fréquent que le loup, il exerce une pression naturelle sur les populations de chamois, principalement dans les forêts de moyenne montagne.
* Aigle royal : Prédateur opportuniste, l’aigle royal cible les jeunes chamois. Il utilise sa vue perçante pour repérer les chevreaux dans les zones escarpées et les attaque en piqué à grande vitesse. Bien que rare, la prédation par l’aigle royal contribue à la sélection naturelle chez les populations de chamois.
* Renard roux : Le renard roux est un charognard opportuniste. Il peut s’attaquer à des chevreaux très jeunes ou profiter de carcasses laissées par d’autres prédateurs. L'impact de la prédation du renard est faible sur les populations globales et son rôle est marginal comparé aux grands prédateurs.
Le chamois compte sur son agilité et sa rapidité pour échapper à ses ennemis. Lorsqu’il est menacé, il peut gravir des pentes abruptes à grande vitesse, là où la plupart des prédateurs ne peuvent le suivre. Les groupes de femelles et de jeunes adoptent un comportement vigilant, avec des individus prenant des postes d’observation pour détecter les menaces. Bien que les prédateurs naturels représentent un danger, les activités humaines constituent également une menace. Le braconnage, le tourisme non régulé, et la fragmentation des habitats réduisent les chances de survie des populations de chamois. Toutefois, des efforts de conservation ont permis de stabiliser les effectifs dans certaines régions.

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Le braconnage est une menace principale pour plusieurs populations de chamois, notamment celles vivant en dehors des zones protégées ou des réserves de chasse privées. Dans certaines régions, la chasse aux trophées, surtout pendant les périodes de reproduction, perturbe les taux de natalité et la reproduction des chamois. L'introduction de sous-espèces d'autres régions, comme le chamois des Alpes (Rupicapra rupicapra rupicapra), entraîne des risques d'hybridation, ce qui menace la pureté génétique des sous-espèces locales, comme le Rupicapra rupicapra balcanica, Rupicapra rupicapra cartusiana et Rupicapra rupicapra tatrica.
Les perturbations humaines, telles que l'augmentation du tourisme, la construction de nouvelles infrastructures (routes, stations de ski) et les activités récréatives, sont également des menaces sérieuses. Par exemple, les projets de développement dans les montagnes Kaçkar en Anatolie ont entraîné la destruction des habitats essentiels pour les chamois d'Anatolie. De plus, la concurrence avec le bétail domestique et d'autres espèces comme le mouflon, ainsi que les maladies comme la gale sarcoptique, exacerbe les défis auxquels ces populations sont confrontées.
La perte d'habitat due à l'urbanisation, à l'agriculture et à la construction de routes est particulièrement notable dans certaines régions, comme pour les sous-espèces Rupicapra rupicapra balcanica en Albanie et Rupicapra rupicapra asiatica en Turquie. Les sous-populations les plus isolées, comme celle de Rupicapra rupicapra cartusiana, sont particulièrement vulnérables aux événements démographiques ou environnementaux aléatoires, ce qui pourrait entraîner leur extinction.
La gestion de la faune est un autre défi majeur. Les quotas de chasse ne sont pas toujours basés sur des données scientifiques solides, ce qui nuit à la gestion durable des populations. Le braconnage reste un problème majeur dans de nombreux pays, malgré les efforts de conservation. Les sous-espèces isolées, comme celles des Balkans, souffrent d'une fragmentation de leurs habitats et d'une petite taille de population, ce qui les rend particulièrement vulnérables.
Les changements climatiques, notamment des hivers moins neigeux et des étés plus chauds, pourraient aussi avoir un impact négatif sur la survie et la croissance des populations de chamois, bien que les effets exacts restent incertains. La prédation par des carnivores comme le lynx et le loup, ainsi que la concurrence pour les ressources avec d'autres ongulés sauvages, pourrait également devenir une menace pour certaines populations.
En somme, les populations de chamois sont confrontées à une combinaison de menaces naturelles et humaines, nécessitant une gestion stricte et une conservation active pour éviter leur déclin ou leur extinction, en particulier pour les sous-espèces les plus vulnérables.

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Dans l'ensemble de son aire de répartition, le chamois n'est pas une espèce menacée. Il est inscrit sur la Liste rouge de l'IUCN dans la catégorie "Préoccupation mineure" (LC). Ce bovidé est inscrite à l'Annexe III de la Convention de Berne et à l'Annexe V de la Directive Habitats et Espèces de l'UE (une protection plus élevée s'applique à certaines sous-espèces). Deux des sept sous-espèces reconnues sont placées dans des catégories différentes. Le chamois des Tatras (Rupicapra rupicapra tatrica) est classé "En danger critique" (CR) et le chamois de la Chartreuse (Rupicapra rupicapra cartusiana) est classé comme "Vulnérable" (VU).
Le chamois est présent dans de nombreuses zones protégées, et sa conservation repose sur des mesures générales adaptées à toutes les sous-espèces : gestion durable des prélèvements, réduction du braconnage, atténuation des perturbations humaines, prévention de la dégradation de l’habitat et protection de l’intégrité génétique des populations. Ces efforts incluent des programmes de surveillance à long terme pour les sous-espèces rares ou en déclin. La compétition interspécifique, notamment avec le cerf, et la transmission de maladies par le bétail sont également des défis majeurs nécessitant des actions préventives.
En Turquie, le chamois d’Anatolie est protégé par la loi depuis 2003, mais reste menacé par le braconnage et la chasse aux trophées. Des réserves fauniques ont été créées dans les années 1990, mais elles ne disposent plus de populations viables faute de moyens suffisants pour leur gestion. En Croatie, la montagne Dinara, habitat clé du chamois des Balkans, est inscrite au réseau Natura 2000. En Grèce, où la chasse est interdite depuis 1969, de nombreux habitats de cette sous-espèce chevauchent des zones protégées. Des projets de surveillance ont récemment été mis en oeuvre, mais le statut de conservation reste préoccupant. En Bulgarie, malgré des lois strictes contre le braconnage, les populations de chamois occupent moins de la moitié de leur habitat potentiel. La conservation repose sur des initiatives communautaires et des programmes de sensibilisation.
En France, le chamois des Chartreuses (Rupicapra rupicapra cartusiana) a connu un déclin dramatique au XXe siècle en raison de la chasse excessive. Des programmes de translocation ont permis de repeupler certaines zones, mais le suivi reste insuffisant, et l’espèce est menacée par l’hybridation et les pressions environnementales. Sa conservation nécessite une gestion active, une surveillance renforcée et des restrictions sur la pression de chasse.
Dans le Caucase, le chamois caucasien est classé comme "En danger" (EN) en Géorgie et est inscrit sur le Livre rouge en Azerbaïdjan. Cependant, ces statuts ne suffisent pas à protéger efficacement les habitats face à des projets de développement. En Russie, l’espèce n’est pas encore inscrite sur la Liste rouge nationale, mais des efforts sont en cours pour y remédier.
Le chamois des Tatras (Rupicapra rupicapra tatrica), protégé par des parcs nationaux en Pologne et en Slovaquie, est classé "En danger critique" (EN). Des mesures strictes ont été prises pour limiter l’introgression génétique avec d’autres sous-espèces introduites. Les populations des Basses Tatras sont gérées séparément pour préserver celles des Hautes Tatras, génétiquement pures.
La conservation des chamois reste complexe et dépend de plusieurs facteurs : la lutte contre le braconnage, l’amélioration des habitats, la prévention des hybridations, et la surveillance à long terme. Des efforts internationaux et une gestion concertée sont nécessaires pour garantir la pérennité des différentes sous-espèces.

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Le chamois est une espèce qui se divise en plusieurs sous-espèces, réparties à travers l'Europe et certaines régions d'Asie.
- Rupicapra rupicapra asiatica : Nom commun : Chamois d'Asie Mineure; Répartition : Montagnes de Turquie.
- Rupicapra rupicapra cartusiana : Nom commun : Chamois de Chartreuse; Répartition : Massif de la Chartreuse, en France.
- Rupicapra rupicapra cartusiana : Nom commun : Chamois de Chartreuse; Répartition : Massif de la Chartreuse, en France.
- Rupicapra rupicapra caucasica : Nom commun : Chamois du Caucase; Répartition : Chaîne du Caucase, entre l'Europe de l'Est et l'Asie.
- Rupicapra rupicapra balcanica : Nom commun : Chamois des Balkans; Répartition : Montagnes des Balkans (Balkans occidentaux, Grèce, Bulgarie).
- Rupicapra rupicapra carpatica : Nom commun : Chamois des Carpates; Chaîne des Carpates (Roumanie, Slovaquie, Ukraine).
- Rupicapra rupicapra rupicapra : Nom commun : Chamois des Alpes; Alpes et régions adjacentes.
- Rupicapra rupicapra tatrica : Nom commun : Chamois des Tatras; Montagnes des Tatras, à la frontière entre la Slovaquie et la Pologne.
Chaque sous-espèce a évolué pour s'adapter à son environnement spécifique, ce qui en fait un exemple fascinant de diversité biologique dans les milieux montagnards. Certaines sous-espèces, comme Rupicapra rupicapra tatrica, sont particulièrement vulnérables et nécessitent des efforts de conservation.

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Nom commun | Chamois |
Autre nom | Chamois du Nord |
English name | Northern Chamois |
Español nombre | Norte Rebeco |
Règne | Animalia |
Embranchement | Chordata |
Sous-embranchement | Vertebrata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Theria |
Infra-classe | Eutheria |
Ordre | Cetartiodactyla |
Sous-ordre | Ruminantia |
Famille | Bovidae |
Sous-famille | Caprinae |
Genre | Rupicapra |
Nom binominal | Rupicapra rupicapra |
Décrit par | Carl von Linné (Linnaeus) |
Date | 1758 |
Satut IUCN | ![]() |
* IsardIsard (Rupicapra pyrenaica)

ASTERS Conservatoire d'espaces naturels de Haute-Savoie
Liste rouge IUCN des espèces menacées
Office Français de la Biodiversité (OFB)
Système d'information taxonomique intégré (ITIS)
Gauthier, D., & Villaret, J.-C. (1990). Le chamois : Écologie et comportement. Delachaux et Niestlé.
Apollonio, M., Focardi, S., Toso, S., & Nacci, L. (1997). Habitat use and group dynamics in the Apennine chamois. Journal of Wildlife Research, 2(1), 11-17.
Lovari, S., & Locati, M. (1991). Temporal segregation of activity among the sexes in the Apennine chamois during the rut. Ethology Ecology & Evolution, 3(3), 223-233.