Comme la plupart des zèbres des plaines, mâles et femelles ont une taille plutôt similaire. Ils sont rayés sur la tête, le cou et les flancs, ainsi que sur la partie supérieure des membres, alors que leur partie inférieure vire au blanc. Les principales caractéristiques qui permettent de distinguer le zèbre de Burchell des autres sous-espèces sont les zones d'ombres foncées qui apparaissent sur les rayures blanches de la hanche. La raie de mulet est étroite et devient progressivement plus large le long du dos, tout en étant bordée de blanc. La queue dotée de poils raides à son extrémité, tandis que le corps est distinctement blanc.
HABITAT
Autrefois, le zèbre de Burchell était géographiquement très répandu. On le retrouvait sur une zone allant de la rivière Vaal et du fleuve Orange, vers le Sud-Ouest du Botswana vers Etosha et Kaokolved, jusqu'au Sud-Est du Swaziland et de la province du KwaZulu-Natal. Aujourd'hui, il survit encore au Nord-Ouest et au Sud-Est de son ancienne zone de distribution.
Le zèbre de Burchell réalise la plus longue migration des mammifères africains, en parcourant 1environ 270 km en un voyage. Ce long voyage part de la rivière Kwando en Namibie au Parc national de Nxai Pan au Botswana. La migration suit une voie directe du Nord vers le Sud, presque entièrement au sein de la zone de conservation transfrontalière du Kavango-Zambèze.
DÉCLIN
Comme chez les autres zèbres, le zèbre de Burchell peuplait les plaines africaines en chiffres impressionnants. Les grands troupeaux sauvages auraient disparu vers 1910. La colonisation européenne s'étant propagée depuis le Nord partir du Cap à l'époque coloniale vers le Sud de la Rhodésie, une partie des zèbres aurait peut-être été chassée jusqu'à son extinction.
Cette sous-espèce vit encore dans la province du KwaZulu-Natal et dans l'Etosha. On le trouve également en captivité dans de nombreux zoos aux États-Unis et un petit troupeau d'environ 75 à 100 animaux existe au Hearst Ranch de San Simeon aux États-Unis.