Considéré comme une espèce distincte dans le passé, le raton laveur des Bahamas est désormais considéré comme une sous-espèce du raton laveur commun, à la suite d'une étude d'analyse morphologique et génétique en 2003. L'hypothèse selon laquelle sa présence aux Bahamas est le résultat d'une introduction par l'homme il y a quelques siècles à peine est étayée par le fait que le raton laveur des Bahamas semble être étroitement lié au raton laveur de Guadeloupe trouvé en Guadeloupe, un archipel situé à près de 2 000 km, ainsi que par des enregistrements de ratons laveurs présents à Cuba, Hispaniola et la Jamaïque. Le nom scientifique, maynardi, vient de Charles Johnson Maynard, un naturaliste américain.
Le raton laveur des Bahamas est de petite taille par rapport à la taille moyenne des autres sous-espèces de raton laveur commun, ce qui en fait un exemple de nanisme insulaire. Son crâne délicat et sa dentition sont similaires à ceux du raton laveur de Guadeloupe et de la petite sous-espèce des Keys de Floride, le raton laveur de Key West. Le pelage est gris, avec une légère teinte ocre sur le cou et les épaules, et le masque est interrompu par un espace distinct entre les yeux. Sur les parties inférieures, seuls quelques poils de garde recouvrent les poils du sol.
Les auteurs de l'étude Taxonomic status and conservation relevance of the raccoons (Procyon spp.) of the West Indies (2003) affirment que le raton laveur des Bahamas est une espèce invasive qui constitue une menace pour l'écosystème insulaire. Le ministère bahaméen de la Santé et de l'Environnement l'a répertorié comme espèce à éradiquer sur les îles de New Providence et de Grand Bahama.