Comparé à un raton laveur ordinaire, le raton laveur de la Barbade est relativement petit. Il diffère du raton laveur de la Guadeloupe par son crâne court et délicat et son pelage gris foncé avec une légère teinte ocre sur la nuque et sur les épaules.
Selon les experts, le raton laveur de la Barbade serait arrivé sur l'île il y a environ 1 000 ans avec les indiens Arawak qui l'élevaient comme animaux de compagnie. En 1996, l'IUCN classait officiellement la sous-espèce dans la catégorie éteinte (EX). Le dernier spécimen fut observé en 1964. Il avait été tué par une voiture sur une route près de Bathsheba. Le seul spécimen empaillé est exposé au Musée de la Barbade. Compte tenu de l'étroitesse de son habitat, le raton laveur de la Barbade n'a jamais probablement été nombreux, sauf dans les régions méridionales de l'île. Le tourisme et le développement agricole ont été probablement les principales causes de la destruction de son habitat et de son extinction.
En 1950, Edward Alphonso Goldman a identifié le raton laveur de la Barbade comme une espèce distincte. Cette classification fut contestée par d'autres scientifiques qui pensaient qu'il n'était en fait qu'une sous-espèce de raton laveur commun, ce qui est aujourd'hui accepté par la plupart des auteurs.