La girafe d'Angola (Giraffa giraffa angolensis) est une des deux sous-espècesLes sous-espèces de girafe du SudLes girafes dans la famille des GiraffidaeLes giraffidés (Giraffidae). Cette girafeLes girafes tire son nom du fait que la majeure partie de son habitat coïncide avec le territoire actuel de l'Angola. On attribue cette sous-espèceLes sous-espèces, soit à l'espèce Giraffa camelopardalis (classification traditionnelle) sous le nom Giraffa camelopardalis angolensis, soit à Giraffa giraffa (espèce proposée) sous le nom Giraffa giraffa angolensis. La girafe d'Angola est également appelée Girafe namibienne.
La girafe d'Angola se distingue des autres sous-espèces de girafes (avec lesquelles elle peut facilement se reproduire) par la présence de grandes taches dentées de forme régulière, qui ont tendance à se décolorer en bords jaunâtres (couleur du corps) et, sur le dos, ont la forme d'une feuille. Le motif de taches s'étend sur toute la longueur des pattes, mais pas sur la partie supérieure du visage. Les taches sur le cou et le croupion ont tendance à être assez petites. La sous-espèce présente également une tache blanche sur l'oreille.
HABITAT
La girafe d'Angola est présente dans une grande partie du nord et du nord-est de la Namibie, à l’extrême ouest du Zimbabwe notamment au parc national de Hwange, dans la moitié nord du Botswana et depuis la 2023 à nouveau en Angola. En 2016, la population était estimée à 13 000 individus. La taille du domaine vital des girafes angolaises s'est avérée plus grande dans les zones improductives telles que le désert du Namib et beaucoup plus petite dans les zones plus productives telles que le parc national du lac Manyara. Cependant, la taille du domaine vital pourrait être affectée par des facteurs abiotiques (par exemple, le climat), biotiques (par exemple, la disponibilité de la nourriture, la densité des prédateurs) et humains (par exemple, la croissance démographique).
ÉCOLOGIE
La girafe d'Angola a tendance à se nourrir dans la montagne pendant la saison froide et sèche et au début de la saison chaude et sèche. Elle se nourrit principalement de Commiphora pour vivre. En ce qui concerne les déplacements saisonniers des girafes, ils ne sont pas aussi distincts que ceux des autres populations de girafes du monde. Les mâles se déplacent plus longtemps que les femelles et ont également un déplacement quotidien moyen plus long (5,64 km contre 1,87 km en 180 jours pendant la saison chaude et sèche). C'est une espèce classée comme vulnérable par l'IUCN, avec une tendance à la diminution de la population dans ses aires de répartition. Les girafes d'Angola ne sont présentes que dans trois zoos en Europe : Lisbonne au Portugal, Dortmund en Allemagne et Amersfoort-Utrecht aux Pays-Bas.
L'architecture génétique, le comportement, l'écologie, le domaine vital et le régime alimentaire de la girafe d'Angola ont été étudiés, ainsi qu'un bref aperçu de l'histoire de la conservation et de la gestion dans la région de Kunene. Des recherches à long terme sur l'état de la population, son aire de répartition, son comportement, sa structure sociale, ses besoins en matière d'habitat et son écologie permettraient de mieux comprendre l'adaptation de la girafe à l'environnement aride, tandis qu'une législation ciblée permettrait un contrôle accru des terres communales et continuerait à bénéficier aux réserves communautaires.
TAXONOMIE
Le système taxonomique actuel de l'IUCN répertorie une espèce de girafe portant le nom de Giraffa camelopardalis et huit sous-espèces. Autrefois considérée comme une sous-espèce (Giraffa camelopardalis giraffa), la girafe du Sud a été proposée dans des études récentes comme une espèce distincte d'un genre nouvellement organisé Giraffa sous le nom de Giraffa giraffa. Cependant, la taxonomie des girafes reste controversée, car il existe un désaccord sur le nombre d’espèces. Des études de 2016 et 2021 décrivent les espèces suivantes :
*Girafe du Nord - Giraffa camelopardalis (Linnaeus, 1758)
*Girafe du Sud - Giraffa giraffa (von Schreber, 1784)