Bison d'Europe (Bison bonasus)
Le bison d'Europe (Bison bonasus) est un mammifère ruminant appartenant à la famille des Bovidae. Cet animal emblématique, autrefois largement répandu sur le continent, est aujourd’hui principalement confiné à des zones protégées. Le bison d'Europe est une des deux espèces formant le genre Bison la seconde étant le bison d'Amérique.

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Le bison d’Europe est apparu au cours du Pléistocène, il y a environ 250 000 à 300 000 ans, et a évolué à partir d’ancêtres communs partagés avec d’autres grands herbivores d’Eurasie comme l'auroch. À l’époque glaciaire, le bison d’Europe occupait une grande partie des forêts mixtes et steppes d’Europe, tandis que le bison des steppes (Bison priscus), une autre espèce éteinte, était répandu dans les vastes plaines de l’Eurasie. Des peintures rupestres, comme celles de la grotte de Lascaux en France, attestent de l’importance culturelle et symbolique des bisons pour les sociétés humaines préhistoriques.
Après la dernière période glaciaire, les changements climatiques et l’expansion des forêts mixtes ont conduit à la disparition des bison des steppes, tandis que le bison d’Europe s’est adapté aux environnements forestiers. Pendant le Moyen Âge, le bison d’Europe était largement répandu dans les grandes forêts du continent, mais la pression humaine croissante a entraîné une réduction de son aire de répartition. Les bisons étaient chassés pour leur viande, leur peau et leurs cornes. La chasse royale était fréquente, et le bison devint un symbole de richesse et de prestige. La déforestation pour l’agriculture et l’urbanisation a réduit leur habitat, aggravant leur déclin.
Au cours du XVIᵉ siècle, les populations de bisons étaient principalement confinées dans des réserves de chasse royales, notamment la forêt de Białowieża (Pologne) et le Caucase. Ces zones sont devenues les derniers refuges naturels pour l’espèce. L’arrivée de la modernité a accéléré le déclin des populations de bisons d’Europe. Dès le XVIIe siècle, le bison avait disparu de la plupart des régions occidentales et centrales d’Europe. Au XIXᵉ siècle, seule une poignée d’individus subsistait dans la forêt de Białowieża et les montagnes du Caucase. Pendant la Première Guerre mondiale, les perturbations humaines et l’absence de protections ont conduit à l’extinction des bisons dans la forêt de Białowieża en 1919 et dans le Caucase en 1927.
À la fin des années 1920, seuls 54 bisons étaient vivants, tous maintenus en captivité dans des zoos et des parcs privés. En 1923, la Société internationale pour la protection du bison d’Europe a été créée pour coordonner les efforts de reproduction en captivité. Un registre généalogique a été établi pour gérer la faible diversité génétique des survivants. À partir des années 1950, des bisons élevés en captivité ont été réintroduits dans la forêt de Białowieża et d’autres zones protégées en Europe de l’Est. Ces efforts ont permis la formation de populations semi-sauvages, capables de s’auto-entretenir.

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Le bison d’Europe est un animal massif, caractérisé par une apparence imposante. Les mâles adultes, plus grands que les femelles, mesurent généralement entre 2,8 et 3,5 mètres de long pour une hauteur au garrot de 1,8 à 2,1 mètres. Leur poids peut varier de 400 à 920 kg chez les mâles et de 300 à 600 kg chez les femelles. Cette taille en fait l’un des plus grands herbivores terrestres d’Europe.
Le pelage épais, brun foncé à brun clair, varie selon les saisons. En hiver, la fourrure s’épaissit pour les protéger du froid, tandis qu’en été, elle devient plus légère. Les deux sexes possèdent des cornes incurvées vers l’extérieur et légèrement vers l’arrière, bien que celles des mâles soient généralement plus épaisses et longues. Le crâne est large et robuste, conçu pour résister aux impacts lors de combats entre mâles. Une bosse caractéristique, plus prononcée que chez le bison d'Amérique, se trouve au niveau des épaules. Cette bosse est composée de muscles puissants attachés aux longues vertèbres thoraciques. Le corps est légèrement plus élancé et les pattes plus longues comparé à son cousin américain, ce qui reflète son adaptation aux forêts denses d’Europe. Le museau large est adapté à son alimentation variée et lui permet de brouter au sol ou de s’attaquer aux branches basses des arbres.

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Les plus grands troupeaux de bisons d'Europe (à la fois en captivité et à l'état sauvage) se trouvent toujours en Pologne et en Biélorussie, dont la majorité se trouve dans la forêt de Białowieża, y compris la plus grande population de bisons européens vivant en liberté au monde, la plupart des animaux vivant du côté polonais de la frontière. La Pologne reste le centre mondial de reproduction du bison d'Europe. Entre 1945 et 2014, 553 spécimens du seul parc national de Białowieża ont été envoyés à la plupart des populations captives de bisons en Europe ainsi qu'à tous les sanctuaires de reproduction de l'espèce en Pologne.
Depuis 1983, une petite population réintroduite vit dans les montagnes de l'Altaï. Cette population souffre de dépression de consanguinité et a besoin de l'introduction d'animaux non apparentés pour "se rafraîchir le sang". À long terme, les autorités espèrent établir une population d'environ 1 000 animaux dans la région. L'une des populations actuelles les plus septentrionales du bison d'Europe vit dans l'oblast de Vologodskaya, dans la vallée de la Dvina septentrionale, à environ 60°N. Elle survit sans alimentation hivernale supplémentaire. Une autre population russe vit dans les forêts autour de la rivière Desna, à la frontière entre la Russie et l'Ukraine. La population la plus au nord-est vit dans le parc du Pléistocène au sud de Chersky en Sibérie, un projet visant à recréer l'écosystème de la steppe qui a commencé à être altéré il y a 10 000 ans. Cinq bisons ont été introduits le 24 avril 2011. Les bisons ont été amenés dans le parc depuis la réserve naturelle de Prioksko-Terrasny près de Moscou. Le bison est originaire d'une population du Danemark. Les températures hivernales descendent souvent en dessous de −50 °C. Quatre des cinq bisons sont morts par la suite en raison de problèmes d'acclimatation aux basses températures hivernales.
Des projets sont en cours pour réintroduire deux troupeaux en Allemagne et aux Pays-Bas dans la réserve naturelle d'Oostvaardersplassen dans le Flevoland ainsi que dans la Veluwe. En 2007, un projet pilote de bisons dans une zone clôturée a été lancé dans le parc national Zuid-Kennemerland aux Pays-Bas. En raison de leur patrimoine génétique limité, ils sont considérés comme très vulnérables aux maladies telles que la fièvre aphteuse. En mars 2016, un troupeau a été relâché dans la réserve naturelle de Maashorst dans le Brabant-Septentrional. Les zoos de 30 pays ont également un certain nombre de bisons impliqués dans des programmes d'élevage en captivité.
Contrairement au bison d'Amérique qui vit dans les grandes plaines d'Amérique du Nord, le bison d'Europe habite dans les forêts mixtes, les forêts à feuilles caduques, de broussailles et les espaces ouverts.

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Le bison d’Europe est un herbivore opportuniste, ce qui signifie qu’il adapte son régime alimentaire selon les ressources disponibles et les saisons. Il joue un rôle écologique clé dans les forêts, influençant la composition végétale.
En été, les bisons se nourrissent principalement d’herbes, de graminées, et de jeunes pousses. Ces plantes constituent la majeure partie de leur alimentation. En hiver, lorsque les ressources au sol sont rares, ils consomment des rameaux, des écorces, et même des brindilles. Les arbres tels que le chêne, le hêtre, et les conifères sont particulièrement prisés. Les glands, les baies, et les fruits tombés au sol (comme les pommes) sont également intégrés à leur régime alimentaire.
Le broutage et le grattage des écorces contribuent à maintenir la diversité végétale et favorisent la régénération des prairies. Le bison d’Europe a besoin d’environ 30 kg de nourriture par jour pour subvenir à ses besoins, bien que cette quantité varie selon la saison et l’âge de l’individu.

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La reproduction du bison d’Europe est marquée par un cycle annuel et des comportements de compétition entre mâles. Le rut a lieu entre août et octobre. Pendant cette période, les mâles dominants défendent l’accès aux femelles en âge de se reproduire. Les mâles se livrent à des combats impressionnants, bien que rarement mortels, pour établir leur domination. Ces affrontements impliquent des charges frontales et des démonstrations de puissance.
La gestation dure environ 8 à 9 mois, avec les naissances survenant entre mai et juin, lorsque les conditions sont les plus favorables. La femelle donne généralement naissance à un seul petit, bien que des jumeaux soient rares mais possibles. Le veau pèse environ 20 à 30 kg à la naissance et est rapidement capable de se tenir debout et de suivre sa mère. Les veaux sont allaités pendant environ 6 à 12 mois, bien qu’ils commencent à consommer des plantes dès leur premier mois. Les femelles atteignent leur maturité sexuelle vers 2 à 3 ans, tandis que les mâles ne participent généralement pas à la reproduction avant 5 à 6 ans, lorsqu’ils peuvent rivaliser avec d’autres mâles. L'espérance de vie se situe autour de 25 ans.

© Réserve des bisons d'Europe
Le bison d’Europe est un animal grégaire, vivant en groupes sociaux complexes. Ses comportements reflètent une organisation sociale et des adaptations aux conditions forestières. Les femelles et leurs petits forment des groupes matrilinéaires dirigés par une femelle dominante. Ces groupes comptent généralement 10 à 20 individus, bien que des rassemblements plus grands puissent se produire. Les mâles adultes vivent souvent seuls ou en petits groupes, sauf pendant la saison de reproduction.
Les bisons utilisent une combinaison de vocalisations, de postures corporelles et de marquages olfactifs pour communiquer entre eux. Il est principalement actif à l’aube et au crépuscule, périodes où il consacre beaucoup de temps à brouter. Il se repose souvent pendant les heures les plus chaudes de la journée, ruminant dans des zones ombragées.
Les bisons sont capables de parcourir de grandes distances à la recherche de nourriture, mais leurs déplacements sont limités par la fragmentation de leur habitat. Bien que généralement pacifique, un bison peut devenir extrêmement agressif s'il se sent menacé, notamment lorsqu’il protège un jeune ou affronte un prédateur. En cas de danger, pour intimider l'adversaire, le bison baisse la tête en la balançant de gauche à droite et gratte le sol de ses pattes antérieures en soufflant fortement. Malgré sa masse, le bison est un animal agile et rapide qui peut atteindre des pointes de 50 km/h.
Le bison d'Europe contribue largement à la dissémination des graines en les transportant dans ses poils et en les expulsant dans les bouses. En arrachant l'écorce des arbres, il les fait périr permettant ainsi de créer des trouées et même des clairières favorisant la repousse de nouvelles espèces végétales.

© Réserve des bisons d'Europe
Le bison d’Europe traverse des défis majeurs en matière de conservation, principalement dus à une faible variabilité génétique, une fragmentation des populations, des maladies, une incohérence des politiques de gestion et des pratiques humaines controversées comme l’abattage et le braconnage.
La population contemporaine du bison d’Europe provient de seulement 12 individus fondateurs, conséquence de l’extinction à l’état sauvage au début du XXᵉ siècle et de la restauration en captivité. Cette base génétique restreinte entraîne une faible hétérozygotie (29-35 %) et une taille effective de population extrêmement réduite, comme dans la forêt de Białowieża en Pologne où seulement 30 individus sont génétiquement actifs malgré une population mature de 462 animaux. Cela favorise une dérive génétique accrue, amplifiée par l’isolement des sous-populations.
Environ 77 % des sous-populations libres sont isolées, et la majorité est trop petite pour être viable à long terme. Près de 34 % comptent moins de 25 animaux matures, et 83 % sont inférieures à la taille minimale viable. Ce morcellement, associé à des barrières naturelles et artificielles, limite la dispersion et les échanges génétiques, aggravant le risque d’extinction locale.
Historiquement, le bison d’Europe occupait des habitats ouverts et mixtes, mais il a été confiné à des forêts lors de sa réintroduction en 1952. Ce confinement limite son accès à des habitats optimaux, réduisant sa condition physique et augmentant la complexité de gestion. Des preuves récentes montrent une préférence pour les habitats ouverts, mais leur rareté et les risques de conflits avec les activités humaines compliquent la restauration. Les terres abandonnées en Europe de l’Est offrent une opportunité, mais l’instabilité politique dans des pays comme l’Ukraine et la Russie limite leur potentiel.
Le bison d’Europe est affecté par diverses maladies comme la tuberculose bovine et les virus respiratoires, bien que ces infections soient moins fréquentes que les parasitoses. L’alimentation artificielle en hiver augmente les charges parasitaires et les risques de transmission. Une gestion adaptative, basée sur des pratiques comme la dispersion des lieux d’alimentation, s’est avérée efficace pour réduire ces risques.
Malgré son statut d’espèce vulnérable, certaines sous-populations subissent des abattages pour réguler leur structure démographique ou à des fins commerciales, une pratique critiquée. Par ailleurs, le braconnage reste un problème majeur, en particulier dans les zones instables, comme l’Ukraine dans les années 1990, où il a entraîné un fort déclin des populations.
Bien que le bison soit protégé par la législation européenne, les politiques nationales de gestion sont souvent incohérentes, favorisant la dégradation des habitats et limitant les efforts de conservation. Les vastes terres abandonnées en Europe de l’Est pourraient soutenir une expansion des bisons, mais l’absence de protection adéquate empêche leur exploitation.
Pour garantir la survie du bison d’Europe, il est crucial d’améliorer la connectivité entre sous-populations, de protéger les habitats ouverts, d’harmoniser les politiques de conservation et de renforcer les pratiques de gestion. La restauration dans des zones appropriées, comme les montagnes reculées de Roumanie et de Bulgarie, offre des espoirs pour la croissance des populations avec un minimum de conflits humains.

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Le bison européen est considéré comme une espèce moyennement menacée. Il est classé dans la catégorie Quasi menacé (NT) sur la Liste rouge de l'IUCN.
Bien que sauvé de l’extinction, le bison d’Europe reste confronté à des défis de conservation liés à la fragmentation et à la petite taille de ses sous-populations libres. Ces dernières, isolées les unes des autres, subissent une perte accélérée de diversité génétique due à la dérive génétique. Cette diminution de diversité accroît les risques de consanguinité, réduisant ainsi la viabilité et la capacité d’adaptation des populations. Pour contrer ces menaces, les experts recommandent d’augmenter la taille des sous-populations lorsque possible ou, à défaut, de rétablir un flux génétique efficace entre elles. Cela peut se faire en favorisant les mouvements naturels ou en transloquant des animaux ou des gamètes pour gérer ces populations dans une structure de métapopulation.
En matière de planification, un nouveau plan d’action de conservation est en préparation, suite à la publication en 2004 du "European Bison Status Survey and Conservation Action Plan" (CAP). Avec une augmentation significative des effectifs de bisons libres de 1 848 en 2003 à 6 244 en 2019, il est crucial de revoir les priorités de conservation. Le futur plan devra inclure des réponses aux défis actuels, tels que le changement climatique, les avancées scientifiques, la dynamique des métapopulations, la gestion des lignées génétiques distinctes, les maladies, la disponibilité des habitats et les changements dans l’utilisation des terres. L’objectif est de mettre en place une stratégie multinationale cohérente et efficace pour soutenir les initiatives de conservation et renforcer les efforts de restauration à long terme.
La collaboration scientifique joue un rôle central dans ces démarches. Pour améliorer l’efficacité des actions de restauration, il est nécessaire de tester des hypothèses sur l’écologie des paysages et d’analyser la disponibilité et l’adéquation des habitats. Des comparaisons des stratégies de gestion, comme l’abattage sélectif ou l’alimentation complémentaire, permettront d’optimiser les pratiques locales. En parallèle, des études sur l’écologie des bisons à travers leur aire de répartition historique, ainsi que des recherches innovantes en sciences sociales, sont essentielles pour comprendre et intégrer les dimensions humaines dans les efforts de conservation.
La gestion adaptative constitue un autre pilier fondamental pour le rétablissement écologique complet du bison d’Europe. Cela nécessite la collaboration étroite des chercheurs, gestionnaires et décideurs pour ajuster les stratégies en fonction des données scientifiques et des besoins émergents. Il s’agit notamment de garantir des habitats optimaux, suffisamment vastes pour accueillir des populations viables, tout en trouvant un équilibre entre l’alimentation complémentaire et les autres besoins écologiques de l’espèce. La gestion adaptative vise également à restaurer de grands paysages hétérogènes, incluant forêts, prairies et habitats ouverts, tout en réduisant les coûts de gestion à long terme. Elle permet aussi d’améliorer la compréhension des dimensions sociales du rétablissement, afin d’obtenir un soutien actif, financier et logistique, pour les programmes de conservation.
Enfin, la viabilité à long terme des populations de bisons repose sur la création de métapopulations suffisamment vastes pour connecter des sous-populations isolées. Cette stratégie doit garantir la conservation génétique et l’adaptabilité des bisons, tout en favorisant leur coexistence dans des habitats diversifiés. Une approche fondée sur des données probantes et une collaboration internationale renforcée sont indispensables pour surmonter les défis complexes de la conservation du bison d’Europe.

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Trois sous-espèces de bison d'Europe sont aujourd'hui reconnues bien que leur classification ait évolué au fil du temps.
- Bison bonasus bonasus : Aussi connu sous le nom de bison d’Europe des plaines, cette sous-espèce est la plus répandue aujourd’hui, retrouvée principalement en Pologne (forêt de Białowieża) et dans d’autres réserves d’Europe de l’Est.
- Bison bonasus caucasicus † : Cette sous-espèce, appelée bison du Caucase, était autrefois répandue dans les montagnes du Caucase. Malheureusement, elle a disparu à l’état sauvage au début du XXe siècle.
- Bison bonasus hungarorum † : La validité de cette sous-espèce est aujourd'hui discuté.
Les efforts de conservation ont conduit à des croisements entre Bison bonasus bonasus et les derniers Bison bonasus caucasicus captifs, formant des populations hybrides.

© Dmitri Staroverov

Nom commun | Bison d'Europe |
English name | European bison |
Español nombre | Bisonte europeo |
Règne | Animalia |
Embranchement | Chordata |
Sous-embranchement | Vertebrata |
Classe | Mammalia |
Sous-classe | Theria |
Infra-classe | Eutheria |
Ordre | Artiodactyla |
Sous-ordre | Ruminantia |
Famille | Bovidae |
Sous-famille | Bovinae |
Genre | Bison |
Nom binominal | Bison bonasus |
Décrit par | Carl von Linné (Linnaeus) |
Date | 1758 |
Satut IUCN | ![]() |
Liste Rouge IUCN des espèces menacées
Grzimek, B. (2003). Grzimek's Animal Life Encyclopedia: Mammals. Gale Group.
Wilson, D. E., & Mittermeier, R. A. (2009). Handbook of the Mammals of the World, Volume 2: Hoofed Mammals. Lynx Edicions.
Pucek, Z., Belousova, I. P., Krasiński, Z. A., & Olech, W. (2004). European Bison: Status Survey and Conservation Action Plan. IUCN.
Benecke, N. (2005). The History of European Bison and the Survival of the Species in Human Culture. Archaeozoology Monographs.
Białowieża National Park (1999). The European Bison in Białowieża Forest: Biology and Conservation.