La gazelle saoudienne a les jambes plus courtes que la gazelle dorcas. Le pelage est également plus clair. Les oreilles sont de couleur chamois clair et elle n'a pas de tache sur le nez. Les bandes lumineuses du visage sont blanc-chamois.
Anciennement, son aire de répartition se situait dans la péninsule Arabique du Koweït jusqu'aux frontières de l'Arabie Saoudite et du Yémen. Il est malheureusement impossible de déterminer les limites naturelles de la distribution historique de la gazelle saoudienne, en raison de la pratique séculaire de l'Arabie à conserver des gazelles comme animaux de compagnie. En outre, des hybridations ont également été faites avec d'autres espèces.
Déclarée officiellement Éteinte (EX) par l'IUCN en 2008, la gazelle saoudienne a disparu en raison d'une chasse excessive dans son milieu naturel. Autrefois considérée comme une sous-espèce de gazelle dorcas, le déclin de la gazelle saoudienne ainsi que son extinction n’avait obtenu que très peu d'attention de la part des défenseurs de l'environnement. Des études génétiques récentes ont néanmoins prouvé sa position comme une espèce distincte. Mais ces révélations sont malheureusement arrivées trop tardivement. D'autres analyses génétiques effectuées sur les spécimens de gazelles saoudiennes en captivité ont démontré, que la plupart d’entre eux provenaient en fait de différentes espèces ou encore d’hybrides. Probablement que ces spécimens n’étaient que des hybrides croisés avec des gazelles indiennes et des gazelles à goitre.