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Requin (Selachimorpha)
Les requins, également connus sous le nom de Sélachimorphes (Selachimorpha), sont des poissons cartilagineux que l'on retrouve dans tous les océans du globe. Ils forment un groupe paraphylétique d'espèces. C'est donc avant tout à partir de caractéristiques morphologiques que le nom de requin est attribué à une espèce. La plupart des requins sont des prédateurs bien que les plus grandes espèces, comme le requin-baleine (Rhincodon typus) ou le requin-pèlerin (Cetorhinus maximus), sont des animaux pacifiques se nourrissant principalement de plancton. Seules cinq espèces sont considérées comme dangereuses pour l'homme.
Les requins sont des poissons cartilagineux qui existent depuis environ 400 millions d'années. Les premiers requins sont apparus au dévonien, il y a environ 430 millions d'années. Ils sont sous leur forme moderne depuis 100 millions d'années, ce qui prouve leur perfection d'adaptation. Les fossiles de requins bien conservés sont très rares à cause notamment de la nature cartilagineuse de leur squelette. Généralement ce sont les dents qui résistent le plus à l'altération du temps. Les squelettes les plus anciens furent découverts à la fin du XIXe siècle dans l'État de l'Ohio aux États-Unis sont du genre Cladoselache datant du Dévonien supérieur. D'une taille d'environ 2 m ce requin est loin d'être en position de super-prédateur mais plutôt de proie en particulier des Placodermi comme le dunkleosteus. La disparition des Placodermes vers 354 millions d'années va favoriser le développement des Chondrichthyes, en particulier en matière de diversité.
Si le squelette le plus ancien fût découvert aux États-Unis, c'est en Espagne que la plus ancienne dent fossile de requin fut retrouvée. Celle-ci datait du début du dévonien. Les quelques fossiles de Cladoselache ont permis d'établir que ce requin, qui était de taille modeste, avait une allure similaire au requin d'aujourd'hui mais qu'il possédait néanmoins des particularités anatomiques bien différentes.
Les requins vont profiter de la disparition des Placodermes (poissons cuirassés) à la fin du dévonien pour occuper de façon définitive le haut des chaînes alimentaires marines. Les requins de type moderne sont apparus au début du mésozoïque. Au cours du jurassique supérieur, une ultime divergence s’effectue dans l’évolution des Elasmobranchii (requins et raies) qui a conduit au développement des requins modernes. C'est probablement, il y a 180 millions d'années environ, qu'apparaissent les premiers requins de type heterodontiformes (requin dormeur), orectolobiformes (requin-nourrice) ou carcharhiniformes (roussette). À la même période, d'autres espèces vont évoluer différemment pour donner naissance à des requins tels que les hexanchiformes (requin griset), les squaliformes (aiguillat), les squatiniformes (ange de mer) et les Batoïdea (raies).
Les mers chaudes et peu profondes du crétacé vont devenir le centre d'une intense activité sous-marine, constituant un immense réservoir de proies, favorisant naturellement l'évolution des prédateurs dont les requins atteindront le premier rang. L'un des cas les plus spectaculaires est certainement celui des Lamniformes, qui apparaissent il y a près de 140 millions d'années (Protolamna) et formeront le groupe des grands prédateurs.
Vers la fin du crétacé la plupart des grandes espèces marines vont à nouveau disparaitre. Les requins et les raies, bien que très affectés par cette extinction massive, vont néanmoins reprendre le dessus et se diversifier à partir de l'éocène. Ils vont évoluer progressivement vers les espèces que l'on connaît aujourd'hui, à quelques exceptions près comme, par exemple, le géant mégalodon (Carcharodon megalodon).
465 espèces de requins regroupés en 35 familles vivent aujourd'hui dans les océans et mers du globe. Toutes les espèces appartiennent à la classe des Chondrichthyes dont les raies, les poissons-scies, les grande raie-guitare et les chimères font également partie. En sus de ces espèces encore existantes beaucoup d'espèces comme celles regroupées au sein de la classe des Acanthodii n'est connue que par leurs fossiles.
La plupart des requins est une silhouette caractéristique due en grande partie à leur corps fuselé et à leurs nageoires pectorales et dorsales. Néanmoins, vu le nombre d'espèces il existe une très grande diversité dans cette famille qui appartient au groupe des Chondrichthyens (requins, raies et chimères).
L'essentiel des requins sont des prédateurs et pour certains des super-prédateurs, mais les plus grosses espèces comme le requin-baleine, le requin-pèlerin ainsi que le requin grande gueule se nourrissent principalement de plancton en filtrant l'eau de mer.
Les tailles sont diverses et allant du plus petit requin qui est le requin-chat pygmée mesurant 25 cm à l'âge adulte, au plus grand tel que le requin-baleine pouvant atteindre 12 m de long. Entre ces deux espèces, on trouve le requin blanc dont quelques spécimens ayant une taille avoisinant les 7 m se sont étouffés dans les filets des pêcheurs de l'île de Malte et dont les mâchoires ornent les murs d'un café de la vieille ville de La Valette.
Les requins ainsi que les raies ont développé au fil de l'évolution des sens complémentaires particulièrement bien aboutis sans lesquels ils ne pourraient prétendre à leur position de prédateurs. La combinaison de ces sens permet la détection d'une proie potentielle à grande distance et une extrême précision à très courte distance même en absence de lumière ou même si la proie est enfouie sous le sable.
Le requin perçoit les sons sur une gamme de fréquences de 10 à 800 Hertz, mais plus particulièrement de 10 à 100 Hertz ce qui correspond aux bruits émis par des poissons blessés. Ainsi, par exemple, ils peuvent déceler le naufrage d'un bâtiment, tant ce bruit est important et porte loin sous l'eau, et arriver sur les lieux en moins d'une heure. Ils peuvent aussi capter des sons dans l'eau grâce aux ampoules de Lorenzini.
La plupart des requins ont une excellente vision même si elle diffère de celle de l'être humain, elle repose surtout sur le contraste et la détection de mouvements. Les requins chassant en profondeur disposent en plus d'un mécanisme d'amplification de la lumière. Le grand requin blanc présente la particularité de voir en sortant la tête hors de l'eau tout en s'adaptant à l'indice de réfraction de l'air, cela lui permet de repérer des mammifères marins sur le sable ou les rochers.
Tous les requins sont pourvus de paupières fixes. Néanmoins, tous ne possèdent pas cette troisième paupière appelée membrane nictitante. Cette paupière a pour principale fonction de protéger le globe oculaire au moment des attaques. La principale adaptation qui améliore énormément les performances visuelles du requin est constituée par ce que l'on appelle le Tapetum lucidum, ou "tapis choroïdien". Il s'agit d'une couche de cellules réfléchissantes, disposées sous la rétine, et qui agissent comme des miroirs en renvoyant sur les cellules sensorielles jusqu'à 90 % de la lumière qui les touche.
L'olfaction est un sens particulièrement développé chez le requin. Parce que son système olfactif occupe les deux tiers de son cerveau le requin est très sensible aux stimulations chimiques. En effet, grâce à deux narines, indépendantes l’une de l’autre et sans connexion avec la bouche ni avec le système respiratoire, le requin analyse le courant d’eau de mer qui les traverse. La paroi des narines est revêtue d’une muqueuse plissée, afin d’en augmenter la surface, riche en cellules sensorielles. Ces dernières sont chacune "coiffées" d’un cil responsable de la réception de l’information, qui sera ensuite véhiculée jusqu’au cerveau, au niveau des lobes olfactifs, par l’intermédiaire d’un nerf olfactif. Ce système bien développé permet au requin de repérer une simple goutte de sang dilué dans l'eau de mer. L'olfaction est un sens très utile dans leur quête de nourriture ou encore pour l'accouplement.
La peau du requin constituée de denticules est capable, en cas de contact avec un corps étranger, d'effectuer une analyse chimique de l'intrus. Ce sens est lié à la ligne latérale qui s'étend de la nageoire caudale jusqu'à la tête du requin. Constituée d'une multitude de cellules sensorielles ciliées, elle forme l'organe récepteur des variations d'ondes mécaniques. La ligne latérale reste encore aujourd'hui un organe dont le rôle est peu connu. Lorsque le requin se déplace, il crée une perturbation hydrodynamique (une micro vague), lorsque cette perturbation rencontre un autre corps, elle est modifiée et cette modification est perçue par la ligne latérale.
Le message est transmis jusqu'au cerveau par l'intermédiaire d'un nerf sensoriel. Le requin utilise également ce système de détection afin d'apprécier le degré de salinité de l'eau dans laquelle il se trouve, lui permettant ainsi de se situer par rapport à une embouchure d'eau douce qui constitue souvent une source de nourriture. En outre, ce réseau de détection permet au requin de sentir ses déplacements.
Le requin dispose de capteurs dans sa gueule qui réalise l'analyse chimique des aliments potentiels. Contrairement à une idée reçue le requin n'hésite pas à recracher immédiatement un aliment qui ne lui convient pas. Ainsi, le requin blanc fait généralement des morsures d'exploration. Cependant, l'idée que les requins avalent tout est fausse. Le requin tigre semble néanmoins être la seule exception connue.
Le requin est pourvu de deux organes nommés ampoules de Lorenzini capable de détecter des variations infimes de champ électrique. Cela lui permet de se repérer grâce au champ magnétique terrestre mais surtout de détecter l'activité électrique produite par le corps de proies enfouies dans le sable.
Les requins utilisent essentiellement leur nageoire caudale pour se mouvoir. Ils se déplacent à la vitesse de quelques km/h continuellement pour respirer (sauf certaines espèces) mais certaines espèces sont capables d'atteindre des vitesses de pointe de l'ordre de 50 km/h comme le requin mako. Les denticules présents sur la peau des requins provoquent des micro-perturbations qui facilitent l'écoulement hydrodynamique et le rendement de la nage en créant une couche limite d'eau permanente contre la peau, ce qui fait qu'ils glissent dans l'eau facilement.
Contrairement à la plupart des autres poissons, ils n'ont pas de vessie natatoire pour se stabiliser en profondeur, mais utilisent le squalène, huile présente dans leur foie, de densité moindre que l'eau pour corriger leur flottabilité négative. Malgré une idée reçue, certains requins, vivant essentiellement à proximité de récifs, peuvent se reposer sur le fond en se mettant face au courant ce qui est suffisant pour qu'ils capturent l'oxygène nécessaire à leur métabolisme. Néanmoins, les requins pélagiques doivent nager continuellement vu que les fonds océaniques sont a priori hors de portée de ces animaux.
Des données récentes acquises par satellite ont montré qu'un grand requin blanc nommé Nicole a effectué une migration d'Afrique du sud vers l'Australie. La distance d'environ 11 000 km a été couverte en 99 jours soit une vitesse journalière moyenne de 4,6 km/h.
On retrouve des requins dans toutes les mers et les océans du globe, à l'exception semble-t-il de l'Antarctique. Certaines espèces comme le requin bouledogue sont capables de vivre en eau douce ou peu salée (fleuves, rivières, lacs). Ils peuvent ainsi remonter certains fleuves africains (Zambèze) jusqu'à 3 500 km (Lac Victoria). Des membres d'une espèce (Pristiophoridae) vont même se reproduire dans le Lac Titicaca, en Amérique centrale.
Certaines espèces de requins sont pélagiques (qui vivent au large), d'autres côtières ; on trouve des requins à des profondeurs de plus de 2 000 m mais également en surface. Cependant, certains biologistes marins émettent l'hypothèse fondée sur quelques indications, selon laquelle des espèces de requins de grandes tailles vivent en grande profondeur sans remonter en surface à cause des différences thermiques des couches d'eau océaniques.
Les requins sont carnivores et parfois même des charognards. Ils se nourrissent de poissons blessés, d'animaux en décomposition et autres déchets rejetés par les bateaux.
Ils s'attaquent également à des proies vivantes telles que les phoques, les tortues marines, les oiseaux, les crabes, une grande variété de poissons, et parfois même certains cétacés. Les plus gros, le requin pèlerin et le requin-baleine, sont de paisibles consommateurs de plancton. Certains requins très agressifs peuvent même attaquer des membres de leur propre espèce.
Pour assurer sa survie, le requin doit chasser. Si la nourriture est rare, il n’hésite pas à se battre. Sinon, il accepte de cohabiter, voire de collaborer avec d’autres espèces. Les différentes populations partagent alors un territoire, mais la loi du plus fort reste toujours la meilleure. La plupart des espèces de requins s'approchent de leur proie en tournant autour d'elle en cercle. Le requin blanc se contente de charger directement sur sa proie pour la tuer. Lorsque la proie est trop grande pour être avalée en une seule fois, il la mord et la secoue dans tous les sens afin de la déchiqueter.
Quelques espèces seulement sont considérées comme dangereuses pour l'homme comme le requin blanc, le requin tigre, le requin bouledogue et le requin-marteau, mais il existe des lieux à haut risque, comme les côtes australiennes.
La plupart des requins se reproduisent dans l'océan. Cependant des membres de certaines espèces telles que les Pristiophoridae choisissent les lacs comme celui de Titicaca en Amérique centrale.
Contrairement aux autres poissons, les requins ont un mécanisme de reproduction peu efficace et ne produisent qu'un nombre restreint d'oeufs. Les requins doivent s'employer à les protéger au mieux de manière à ce qu'un grand nombre arrive à maturité. Les requins utilisent un système de fécondation sous forme de copulation. Les spermatozoïdes sont déposés dans le corps de la femelle permettant la fécondation des oeufs. Ces derniers sont peu nombreux permettant ainsi la survie de l'embryon.
Lors de l'accouplement, la femelle attire les mâles grâce à des phéromones qu'elle dissémine au gré des courants. Pendant l'acte, le mâle cherche à immobiliser sa compagne en s'accrochant à sa nageoire pectorale et en s'enroulant autour d'elle. Après l'accouplement, le sperme est stocké dans la glande nidamentaire et sera libéré au moment où les ovules seront prêts à être fécondés. La durée de ce stockage peut atteindre deux ans selon les espèces.
Selon les espèces de requins, ont observe trois modes de reproduction :
* L'oviparité
Les requins ovipares pondent des œufs, généralement de grande taille, directement dans l'eau. Ainsi les roussettes pondent des œufs enfermés dans une coque cornée résistante (oothèque) qu'elles attachent à un support sur le fond de la mer.
Les requins cornus et certains requins-tapis sont aussi ovipares. Après une période d'incubation, l'œuf libère dans la mer un jeune requin. L'oviparité semble être le mode de reproduction le moins productif de ceux rencontrés chez les requins.
* L'ovoviviparité
Les requins ovovivipares se reproduisent par œufs aussi, mais ceux-ci se développent et éclosent à l'intérieur du corps de la mère. Les oeufs fécondés se développent dans l'utérus, chacun dans un compartiment distinct. L'embryon va se nourrir de la substance contenue dans le sac vitellin. Une fois qu'il aura épuisé toutes les réserves, l'embryon étant capable de se nourrir seul est libéré par sa mère.
Chez certaines espèces, le premier embryon arrivé à maturité va assimiler ses frères et soeurs comme de la nourriture fraîche et manger les oeufs moins précoces dans leur développement. Ce comportement s'appelle l'oophagie. Ce comportement s'apparente à une sélection naturelle dès les premiers stades de la vie puisque seul le mieux adapté voit le jour.
* La viviparité
Les embryons des requins vivipares se développent dans l'utérus de la mère à partir des réserves nutritives issues du placenta, et les jeunes animaux naissent complètement formés.
Il semble que les espèces ovipares et ovovivipares soient surtout des requins vivant au fond des mers et que les requins vivant en pleine eau se reproduisent plutôt de façon vivipare. Les portées varient de 2 ou 4 petits à quelques dizaines de jeunes selon les espèces, et la gestation est souvent supérieure à un an (elle peut aller jusqu'à 24 mois, chez le chien de mer, par exemple). Dans tous les cas à sa naissance le requin est autonome.
Les requins sont intensivement pêchés, parfois pour leur viande mais le plus souvent uniquement pour leurs ailerons qui constituent l'ingrédient principal d'une soupe appréciée des asiatiques. Le nombre de requins tués annuellement dans le monde a été évalué dans les années 1980 à au moins 100 millions d'individus. Entre 2000 et 2005, les statistiques faites par la FAO démontraient que ces chiffres étaient en constante augmentation. En effet, pendant cette période, 200 000 tonnes de requins ont été massacrées chaque année. En 2005, les pays venant en tête de cette pêche étaient l'Indonésie, l'Inde, Taïwan, le Mexique, l'Espagne, l'Argentine et les États-Unis, devant le Japon, la Thaïlande, la Malaisie, le Brésil, le Pakistan et la France.
Les économies locales tirent quelques profits substantiels de ces pêches mais, à cause de la biologie particulière des requins (faible fécondité, longues périodes de gestation, croissance lente, migration), l'exploitation intensive provoque le dépeuplement des océans. Les requins ont été, en outre, décimés par les filets maillants dérivants, désormais interdits.
Vers la fin des années 1990, la FAO a commencé à s'inquiéter de la baisse des populations de requins et a proposé un plan d'action international pour une gestion durable de la ressource. Toutefois, les statistiques de pêche ne donnent pas de chiffres viables et on a qu'une idée approximative de l'importance des populations qui disparaissent.
L'IUCN (Union internationale pour la conservation de la nature) a également tiré la sonnette d'alarme classant certaines espèces dans sa Liste rouge. À savoir que près de 10 % des espèces d'Élasmobranches (requins et raies) figurent sur cette liste et sont menacés d'extinction à des degrés divers.
De son côté, la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction) n'a pu inscrire que le requin-pèlerin, le grand requin blanc et le requin-baleine à son annexe II. Le classement du requin taupe (Lamna nasus) et du squale chagrin de l'Atlantique (Centrophorus squamosus) dans cette liste a été proposé sans succès par le WWF et le réseau TRAFFIC en 2007.
Les attaques, aussi déconcertantes qu'imparables, du requin terrifient les hommes et, de nombreux films à sensation ont répandu largement l'image d'un "tueur" monstrueux qui serait toujours à l'affût de nouvelles victimes. En réalité, le requin n'attaque pas souvent l'homme. En revanche, ce dernier l'exploite à des fins multiples et le pourchasse sans relâche à travers toutes les mers du globe.
Chaque année, on répertorie une centaine d'attaques de requins dont une trentaine est mortelle. Il y a 5 espèces qui sont particulièrement dangereuses pour l'homme :
* Requin longimane
* Requin mako
La peur ancestrale qu'inspire le requin lui a valu d'être chassé et tué souvent pour le plaisir. Aujourd'hui, ce ne sont plus les pêcheries spécialisées en requin qui sont un vrai danger, car elles ont presque disparu. Mais la chasse, elle, continue. Chasse uniquement faite pour leur chair ou le sport.
Certaines espèces sont en voie d'extinction. Leur reproduction très lente rend le renouvellement des populations aléatoire. Quelles que soient nos craintes, n'oublions jamais que la disparition des requins serait une véritable catastrophe pour l'équilibre de l'écosystème marin. Chaque seconde, plus de 3 requins meurent à cause de l'homme. Il devient vraiment impératif qu'une protection internationale se mette en place.
Nom commun | Requin |
Autre nom | Sélachimorphe |
English name | Shark |
Español nombre | Tiburones |
Règne | Animalia |
Embranchement | Chordata |
Sous-embranchement | Vertebrata |
Classe | Chondrichthyes |
Sous-classe | Elasmobranchii |
Super-ordre | Selachimorpha |
Liste Rouge IUCN des espèces menacées Dinosaures et autres animaux de la préhistoire (édition Könemann) |
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